Un petit a-perçu

Un petit aperçu

Tout petit...

Lorsque l'on sait l'évidence

Ce qui va se passer

Et qui se passe en vérité.

Ce n'est pas une explication du passé

Tous les passés en même temps

Ce n'est pas une projection de l'avenir

Tous les temps en même temps.

Déjà publié ici

Tous les temps en même temps ...

 

La circulation des énergies

Est au cœur de toute problématique

Humaine.

Comme si nous n'appartenions pas

A cette terre où les énergies circulent

Si naturellement.

Michal Voros

A travers tous les temps

 

Alors, elle se dit qu’elle n’avait pas assez veillé

Qu’un court instant elle s’était absentée

L’air était si doux

Elle avait plongé dans l’onde claire

Écouté les oiseaux

Laissé le soleil caresser la peau

Et sur le chemin du retour…

Un pressentiment, puissant, terrassant

De ceux qui apportent les images

Qu’on tient loin de soi

Et qui pourtant surgissent là

 

Elle le vit s’enfoncer dans les marées

Elle poussa un cri

Qu’il n’entendit pas

A terre, elle tomba

Comme la vague

Qui claque la roche

 

Mais déjà elle était debout

Quoi qu’il puisse arriver

Quelques soient les apparences

Elle ne ferait pas, en sa tête

En son cœur

Le non sens, le sans réponse

 

Et ce n’est pas le vide

Qui répondait

Mais une présence si vaste

De l'instant présent.

Immédiateté qui ne saurait être confondue

Avec le « tout en un consommable »

Des greniers au frigidaire, avoir grandi

Dans l'idée de pouvoir garder pour demain

Et encore un autre demain qui sera ainsi

Tellement plus beau.

Inutile de chercher plus loin, où la peur se loge.

Jaillissement qui abolit tous les passés

Et les lendemains, en terme de regrets et d'attentes

Si ce n'est pas le jaillissement qui se présente

Mais l'idée du jaillissement, chute sans fin

Dans l'attente et les regrets.

Déjà publié ici

Le temps des sorciers.

Arrêter le temps
Quand tu es en mesure
De battre cette mesure
En toi...
Partout ta volonté exercée.


C'est le temps des sorciers.

Greg De Toit.

Soulagé d'autant, tous les temps en même temps.

Reproduire une chose nouée dans le passé

Afin de se donner la chance de la dénouer

Ici et maintenant

La dette du passé ainsi effacée

L'avenir soulagé.

 

Slavas Snowshow

Qu'avez-vous fait ?

- Qu'est-ce que vous avez fait tout ce temps ?

Moi, j'ai croisé des fils, j'ai tissé

Une toile dont je n'ai rien gardé

Tout donné au vent !

J'aime le vent...

 Mazthespaz

"Il va se passer quelque chose !"

« Il va se passer quelque chose ! » 
Mais tous les jours, toutes les nuits 
A chaque seconde, il se passe quelque chose 
Tout aussi bien, il ne se passe rien.

Le flot d'informations médiatiques promet la Vérité

L'ultime catastrophe ou la solution miracle

Le fait divers alimente les peurs

L'inconnu frappe à la porte.

Mais le loup est dans la bergerie

Il est là, et qui le voit ?

 

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 Jon Kuo. La montagne au loup

A la source

Et puis j’ai marché, et j’ai tout lâché, et tous…

Me suis enfoncée dans ce pays sans limite

Et cela est hors du temps.

Juste on le retrouve en remettant le pied sur cette berge

Mais on n'est plus le même, on ne voit plus les mêmes choses.

Il y avait tant d’efforts, trop d'efforts

Rester dans cette respiration.

Nous y sommes déjà

Juste ce travail à finir.

Internet

Dans un éclat de rire ...

Quelqu'un viendra 

Te dire qu'il est déjà trop tard  

Ou ceci ou cela.

 

Tu le regarderas tout étonnée  
Dans un éclat de rire.


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 Elena Kirilenko

Ecoute...

La pluie... forte, droite 

Bat le pavé.

   
- Il n'y a pas de pavé, ici !
   
Écoute... La musique de la pluie  
Elle emporte avec elle, tous les "instants"  
Passés et à venir....


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Source

 

Le rêve déploie ses ailes

Entendre et être entendu

Cela ne fait un deux temps

Que le temps de la raison.

La folie pensant la non-folie

Pour un réel pur et droit comme "i"

L'illusion de direction vomit un sens. 

Il n'y a rien à libérer

Le rêve déploie ses ailes. 

 

 

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De l' Expire

Ici, il allume des feux
Et là, il les éteint
Emportant avec lui la pluie
Le vent ne décide pas de cela
C'est sa nature.

La nature de celle-là
Est d'aimer le vent
Même quand il s'absente
Que la brume cotonne les verts
De ce trou de verdure. 

Dé-serrer l'écoute

Jusqu'à laisser filer
Défiler ce lien tissé
Par delà, au-delà.

N'être plus
Qu'un souffle si léger
Effaçant l'ultime trace  
Lâcher prise en cela... 

 

 

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Fabiano Millani

Tout à sa juste place

Des tensions si puissantes

Seulement quand le cyclone a quitté

On voit ses effets

On dira des dégâts, le désastre !

Ce n’est que nettoyage

Les flamboyants refleuriront bientôt.

  Chile's Calbuco volcano

Trou de ver

-- Tu as écrit : « Et le trou que je sentais là, c’est elle qui le recevait, pas seulement pour ta mort, mais pour ce départ en un si grand désarroi. »

Ce trou Miche ? Quel est ce trou ?

Tu m'as posé cette question, je n'ai su te répondre et pourtant je sais ce qu'est ce trou. Je le vois si nettement au moment où il a surgi là-bas qui est ici aussi, reliant ces deux-là, la femme indépendante et vaillante, guerrière, et celle... oh oui comme elle l'avait aimé ! Si puissante attirance, terrassante, la terrassant, elle jeune fille. Mais tout cela se préparait depuis si longtemps pour s'accomplir, se briser, se séparer, pour que ce passage se fasse ! Oui, je vois cela si nettement... 

Trou de ver, reliant tous les temps, tous les mondes, tous les événements, les joyeux, les tristes.

Et puis, un jour, pouvoir l'emprunter ce passage, en décider, le faire sans la perturbation de l'émotion, détachée, passer d'un monde à l'autre sans peur, sans retenue, passer vraiment.

Kolbein Svensson

suite et fin Mme Loublié

J'avais franchi ce pont et déjà le glissement, peut être depuis la veille quand on m'avait parlé d'elle avec tant de commisération, qu'on lui avait laissé le tampon que plus personne n'allait la voir depuis qu'elle ne pouvait plus héberger les pèlerins. Mais au fond quand les rencontres se font, c'est comme si elles étaient inscrites dans le chemin de vie.

A chaque fois, cette intimité immédiate, enfin plus que cela parce que cette forme d'intimité je la ressens avec toutes personnes, les humains, mais aussi les animaux, et les arbres, et les montagnes... il n'y a que les humains qui s'en trouvent gênés, alors garder cela secret. Plus ?

C'est attendu, un rendez-vous qu'il est impossible de manquer, qui vient à son heure sonnée, quelque chose s'étonne de cela, quelque chose le sait. Quand je suis partie, je l'ai prise dans mes bras, elle tremblait un peu, je crois qu'à cet instant, c'est sa mère qui la prenait, elle petite fille, contre son cœur. Le vent avait fini par répondre à son appel. 

Là, le temps n'existe plus, c'est bien tous les temps en même temps...

 

 

 Gustave Moreau - Galatea

"Mémoire du silence"

Tu étais parti

Toi qui avait eu peur que j'abandonne

Au bout d'une longue errance

Se fut un soulagement

De ma mémoire, celle de mon corps en ton attente

Tu t'es effacé, comme si tu n'avais jamais existé.

Même ce jour où de nulle part tu as surgi

Un jour rien qu'un jour où tu te rappelais à mon souvenir

Je ne t'ai pas reconnu, je ne t'aimais plus.

Le téléphone a sonné, elle a dit que tu étais mort

Insensé !

Un trou dans le filet du temps

Tu étais là dans ton grand pardessus en faux daim

Tu étais là dans l'escalier à m'attendre

Tu étais tellement inquiet

Et je t'aimais plus que tout au monde

Tu étais ma chair, mon sang

Et l'autre qui me disait que tu étais mort...

Elle se trompait, nous étions morts tous les deux, enlacés.

Ce que la raison ne peut pas saisir

"Même si je n'étais en mesure de la Voir d'une manière continue"

Il n'y a pas de continuum au sens où le définit la raison

Elle qui conditionne l'esprit à identifier un passé, un présent, un futur

Et finalement n'habite jamais sa propre maison

Voir est immédiat

L'instant présent est une position en conscience

Tous les temps en même temps

Que la raison ne peut pas saisir.

Ni passé, ni avenir

Tu vas tout perdre !

Mais ne vois-tu pas que j'ai déjà tout donné ?

L'après, cela ne me concerne pas

Il n'existe pas, en vérité.