Bien
entendu, il ne s'agit pas de contrôle au sens courant admis
Je
me contrôle, tu te contrôles, ils se contrôlent, nous les
contrôlons
Conjuguer
le verbe, c'est bien une question de sujet
D'identification
à la partie dans l'état de séparation.
L'enfant
sait cela, depuis toujours
Théâtre
d'ombres chinoises, et tu oublies
La
véritable caresse, ce premier matin dans la blancheur hivernal
Qui
ouvre la porte au foisonnement du printemps
Tant
de douceurs aux parfums délicats
Même
pas exprès que c'est comme ça, juste comme ça.
Hier,
ce que nous faisions hier était si beau...
Mais
c'est là !
Un
fil toujours qui ramène à la source
Qui
jamais ne cesse de jaillir
Et
c'est les mots et ce n'est pas les mots
Des
mots que l'on porte à sa bouche
Et
que l'on suce doucement.
Je
n'en connais pas toutes les subtilités
Que
j'en découvre de nouvelles à chaque fois, pourtant...
C'est
bien parce qu'elles sont toutes là
En
cet instant de se baigner à la source, que je te vois
Si
le paysage scintille c'est pour ces milliers d'éclats
Gouttes
principielles...
Gianni Strino, 1953.