Il ne nourrit plus, au-delà de ce qui est nécessaire
Le mensonge d'un avenir meilleur, de conditions à améliorer
Il a vu une myriade de soleils rouges
Se lever et se coucher à l'horizon
Des événements.
Il a habité tant de corps
De la jeunesse, à la vieillesse
Dans la force et dans la faiblesse
Dans la joie, dans la souffrance
Il a intégré à sa matière
Le fleuve incandescent de tous ces soleils.
Il appartient au monde
Le monde qui ne cesse de se connaître
A travers toutes ses créatures éphémères.