Affichage des articles dont le libellé est de l'éternel ami. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est de l'éternel ami. Afficher tous les articles

vendredi 26 avril 2024

"Celui-là"


Il ne nourrit plus, au-delà de ce qui est nécessaire
Le mensonge d'un avenir meilleur, de conditions à améliorer
Il a vu une myriade de soleils rouges
Se lever et se coucher à l'horizon
Des événements.

Il a habité tant de corps
De la jeunesse, à la vieillesse
Dans la force et dans la faiblesse
Dans la joie, dans la souffrance
Il a intégré à sa matière
Le fleuve incandescent de tous ces soleils.
 
Il appartient au monde
Le monde qui ne cesse de se connaître
A travers toutes ses créatures éphémères.





vendredi 24 novembre 2023

lundi 20 novembre 2023

Celestia music

Te parler, te parler encore
Et tu n'aimes pas parler
Alors te parler ici, dans ton silence.

Je ne crains rien
Il n'y a rien que l'on puisse me voler
Je ne possède rien.

Parfois je guette, la lumière là-bas
Qui s'allume, qui s'éteint
Et puis ne plus guetter.

Te sentir arriver
Élévation du chant vibratoire
Créer mes propres images.

Rien qui enferme, c'est vivant. 


Déjà ici




mardi 29 août 2023

Le funambule


Il avait tant de visages
Le funambule
Le renversant
Le renversé
Je l'avais attendu
Un coup de vent
J'aime le vent.
 
Tant de visages
Un seul sourire
Transparence
De la forme
Émerveillement.





 
XYZpascal
Un seul sourire
et le cœur de l'âme
s'offre à vous

Margimond
L'homme au tant de visages en équilibre balayé par un souffle du vent. Fragilité.

Petite Étoile
Funambule
Equilibre...
Pas a pas
Une danse
Sur l'horzon
J'ecoute
Je tais...
Plus de lettres
Juste ce regard
Coeur a Coeur
Sur le souffle
...De nos Ames

Riende9?
j'aime ce poème
et pourtant
je n'aime pas le vent

Des Mots
Les mots s'étirent, transparence, un sourire...
Merci à vous.


jeudi 26 janvier 2023

Funambule


Funambule improbable
Il avance sans fil
Dans la clarté du petit matin.
 
Le sourire en bandoulière
Il passe, vous traverse
Personne ne le voit.





 

dimanche 25 septembre 2022

jeudi 12 mai 2022

L'éternel ami

 
Son cœur est doux
Dans le silence il parle aux oiseaux
Il parle aux oreilles des chevaux
Aux âmes qui ont oublié.

Sa patience est infinie, et pourtant
Toutes les questions, une seule, toujours la même.

Auprès de lui, on en vient toujours à se plaindre
De la vie, du monde, de sa peau de misère.
 
C’est au centre de son centre que le guerrier agit
Allant jusqu’au bout de sa lassitude, il se donne à lui-même
Et, soudain, il se dresse et dit : « Non ! ».

Alors quelque chose du mensonge du monde se meure
Dans le tranchant en lui, en toi
Occasion unique, de laisser finir ce qui déjà n’est plus
De toucher en soi les limites, de lâcher l’espoir cause de désespoir
De voir la peur blottie dans ses propres entrailles.

Et si le cœur s’ouvre encore dans cette souffrance d’être
Sans s’alourdir au flot de ses propres larmes, c’est le ciel qui respire
Toutes les feuilles lavées à grandes eaux murmurent doucement
Dans les bleus, dans les gris de cette fin de journée
Plus qu’un seul souffle.




mercredi 7 avril 2021

A toi

 

Il n'est pas juste de dire que tu n'aimes pas les mots
Dans la conscience que nommer c'est faire exister, c'est amour.

Libérer le mot de tous les bavardages
Des doutes et des certitudes.

Entendre le silence entre chaque mot
Le souffle dans la colonne de ta flûte.




Nick Hurst

mercredi 7 octobre 2020

"Penser" qui n'est pas "brasser des idées"

 

Quand Cela pense, quand Cela pense en toi
Cela "agit"
Je le sais pour Voir cette chose improbable se réaliser.

Où ça ?
En moi.

Suis-je toujours dans cette attention ?
Les émotions viennent perturber cette connexion
Les émotions entraînant les interprétations.




jeudi 3 septembre 2020

Te parler, encore...

 

En parlant avec toi
Et parler avec toi 
C'est autant entre les mots
Qu'avec eux
Ces mots qui ne sont pas les étiquettes
Que le quidam lit sur la boîte
Pour ne surtout pas l'ouvrir.

Parler avec toi
C'est précisément ouvrir la boîte.

Je ne crains plus ma suffisance
Soit elle est, et la Voir c'est la démasquer
Soit elle n'est pas au rendez-vous
Inutile de l'appeler.

Je n'ai pas besoin de toi pour être dans la relation
Qui me fait au monde
Mais parler avec toi, c'est encore être dans cette relation
L'être d'une manière privilégiée.




Ferenc Szémár.

dimanche 7 juin 2020

Au cœur même de la matière

Cela ne peut plus quitter
Sûrement parce que ce sont des retrouvailles
De là où sont tous les temps en même temps
Au plus profond...

J'avais marché avec lui
Si autre, si beau, dans ce langage
Qui est Verbe, mensonge impossible.

Et puis, ce drame que je n'ai pas compris
Ils l'avaient tué, tout était foutu
Creuser des tombes !

Pourtant, rencontrer à nouveau
Les déserts fleurir
Silence des cathédrales
Des mots lumières.

Alors mourir ?
Don fait au vivant
Le souffle éternellement vivant
Au cœur même de la matière
Creuser jusqu'à la source.


Déjà publié ici




mardi 26 mai 2020

Les souliers vernis


La plage de galets
Petits et ronds
La plage grince sous les souliers vernis.

Oui ! Oui, recommençons
Encore et encore, recommençons.




samedi 16 mai 2020

Le claquement de la langue

Avoir vu le claquement de la langue
Qui ne renie pas la nature sauvage
La porte et la dépose, un peu plus loin.

Avoir vu la lumière dans la trame des mots
Entendu le silence vibrant
Communiquer de cela.

C'est une danse.



: Michael Probst - Wehrheim, Germany Icelandic horses.

mercredi 6 mai 2020

L'océan comme une larme


Quand tu me parlais, ce ne sont pas des idées que j'entendais
Bien sûrs cela est arrivé que j'entende des idées
Mais alors ce n'était que bagarres
Ce ne sont pas des idées parce que la parole vivante
Caresse du bout des mots ce qui se vit
Ce qui est entrain de se partager...

Qui se partage aussi bien sans les mots
Une voile libérée des entraves
Vogue sur un océan...

C'est infini l'océan
Mais qui le sait ?




 Yang Guang

mardi 5 mai 2020

Ce ron-ron...


J'ai marché de tout temps avec toi
Il est arrivé que nous ne puissions nous reconnaître
Il est arrivé que je désespère de cela
Jamais assez pour perdre le contact
C'est là, en moi...




Romain Laurent et Hilary Faye Sloane

lundi 24 février 2020

Plus ... vrai, profond, vivant... qu'on cherchait et qu'on ne trouvait pas ?

Te parler nuits et jours
Durant des mois qui ont fait des années
Incroyable et tout autant incontrôlable
Beau tellement, effrayant
Terrain brûlant du travail de l'épure.

Douceur du miel
Tranchant de l'évidence
Mots pleins de ce vide en toi
Toi aussi tu me parlais
Et puis le silence
Et puis la porte qui se ferme.

Vibration
Du dehors et c'est le dedans de la montagne
Et le ciel, une membrane
Osmose des flux à travers elle.

Un corps ?
Oui, suspendu
Paysages en tableaux de lumières
Brise printanière
Tempêtes en coup de buttoir
La vague qui atteint la plage
Île vierge et sauvage.

Tout, absolument
Participant
De son propre mouvement, interne
A cette conversation toujours
Plus intime...

Alors le silence ?
Comme le vide
Comme l'absence
Cela ne veut plus rien dire.




Victo-Ngai

samedi 28 juillet 2018

Qu'il entende, qu'il sache !

Je secouais les chaînes
Non que c'était les miennes
Je les secouais fort, plus fort encore
Qu'il entende, qu'il sache
Que j'étais là
Que nous nous étions déjà rencontrés
Déjà perdus, si souvent perdus !


Peter Holme

jeudi 14 juin 2018

L'éternel vivant

La vague monte et descend
Mais jamais, jamais l'océan ne disparaît
Tu comprends ?

Même dans les grandes marées
Qui dévoilent des plages à perte de vue
Les galops des chevaux de mer. 

Même dans le tsunami
Qui emporte très loin les eaux
En fracas elles reviennent !



 PASSAGE DU GOIS AU CREPUSCULE - Photographie de Jacques Loïc