Son
cœur est doux
Dans
le silence il parle aux oiseaux
Il
parle aux oreilles des chevaux
Aux
âmes qui ont oublié.
Sa
patience est infinie, et pourtant
Toutes
les questions, une seule, toujours la même.
Auprès
de lui, on en vient toujours à se plaindre
De
la vie, du monde, de sa peau de misère.
C’est
au centre de son centre que le guerrier agit
Allant
jusqu’au bout de sa lassitude, il se donne à lui-même
Et,
soudain, il se dresse et dit : « Non ! ».
Alors
quelque chose du mensonge du monde se meure
Dans
le tranchant en lui, en toi
Occasion
unique, de laisser finir ce qui déjà n’est plus
De
toucher en soi les limites, de lâcher l’espoir cause de désespoir
De
voir la peur blottie dans ses propres entrailles.
Et
si le cœur s’ouvre encore dans cette souffrance d’être
Sans
s’alourdir au flot de ses propres larmes, c’est le ciel qui
respire
Toutes
les feuilles lavées à grandes eaux murmurent doucement
Dans
les bleus, dans les gris de cette fin de journée
Plus
qu’un seul souffle.
Bleu, si bleu ... comme le bleu de tes yeux 💙
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SupprimerQu'est-ce qu'elle est belle cette photo !
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