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samedi 19 juin 2021

De l'éveil...

 

Je ne sais pas ce qu'est pour vous l'éveil
Vous en parlez d'une façon qui donne à penser
Que c'est un état supérieur qu'il nous faudrait atteindre
Afin d'échapper au vivant qui est naissance et mort
Donc c'est un mouvement de fuite.

Vous parlez beaucoup de ces êtres supérieurs
Qui n'auraient plus d'ego
Aussi vous condamnez l'ego
Mais qu'est-ce que l'ego ?
C'est pas bien !

Ah, « c'est pas bien »
Voici donc un bouc émissaire
Comme les grands de ce monde ne s'accordent
Que pour taper de concert sur un troisième
Sans ce troisième ils se foutraient sur la gueule.

Arrêtons-nous un instant sur ce tableau
Scène ô combien intime
Cela se passe dans la tête
Divisée ainsi, pour mieux régner
Et qui règne alors, si ce n'est l'ego ?

Maintenant je regarde ce mot « éveil »
Ne s'agit-il pas tout simplement
D'un contact direct avec les choses
Au point que les choses ne sont pas autres
Et qu'alors tout ce qui se fait « touche ».

Où ça ?
Mais ici, même
Là où cela est né, et où cela meurt.





mercredi 2 juin 2021

"Scarlett et Novak"

 

Comme si....

Quelles que soient les conditions

Seule l'expérience fait importance

Elle se propose toujours

Quelles que soient les conditions 

Celle que personne ne peut faire à votre place.


Elle est unique.




"Scarlett et Novak" d'Alain Damasio


Merci 
                         

lundi 31 août 2020

De ce qui te fait au monde, la relation

 

Avoir été dépossédé de sa propre relation au monde

Et puis !


Reprendre ce qui t'appartient.


Dépossédé par qui ?

Par la naissance en cette dimension mentale

Qui s'est organisée

Par ce système qui prétend la normalité

Par les parents qui conditionnent leurs enfants

A se conformer

Par notre peur de sortir des rangs

Par notre impossibilité à marcher seul

Etc.


Si le monde extérieur participe de ce vol organisé

Nous seuls avons le pouvoir de nous libérer

Si tel est notre volonté.


Si tu sais très exactement ce que tu fais

Ton but est atteint


Au moment de ne plus soutenir une chose

En esprit, elle finit.



Photode Jie Zhao Corbis via Getty Images

dimanche 19 juillet 2020

Ressouvenance

Tout a été dénaturé
Y compris le lien
Devenu cette chose craintive et opportuniste
Puisque que dans son état d'isolement l'esprit
Cherche sans cesse à combler le vide
Qu'il est à lui-même.

On aime, certes, on le dit
On aime pour se sentir moins seul
On aime pour donner sens là où il n'y a plus de sens
Alors on s'attache mais à qui ou à quoi ?
A l'idée d'une complétude
Qui viendrait tout au bout d'une longue errance.

Mais grandit tout autant la peur de l'abandon
De la perte, de la mort
Et quand on y regarde d'un peu plus près
C'est sur soi que l'on pleure
Pauvre moi, si perdu !

Le sens, le lien, précèdent
Indestructibles
En toute choses
Il n'y a que nous pour nous exclure
Je me suis cachée derrière l'arbre
Et je dis que tu ne me vois plus
Et j'oublie tout de ces signes
Inscrits sur le parchemin de la vie
Où naissance et mort se marient.

Le sens, le lien, précèdent
Et je me souviens ...





Berthe Morisot

vendredi 22 mai 2020

Mon amour...


L'amour ne sait pas le manque
L'amour est l'énergie pranique
Tu ne manques de rien
Dans la circulation des énergies
Ce qui fait le manque, l'absence
C'est le manque d'amour
Dans cet état si dramatique
De la déconnexion de sa propre relation
Au monde.

L'autre est le monde en soi
Plein, vibrant, si vivant
D'instant en instant.

La déconnexion pervertit aussi le désir
Ce moteur si puissant qui met en marche
Le transformant en « je veux, mais je ne peux pas »
Ce mensonge, cette trahison, cette si grande faiblesse
Qui nous fait manquer de tout
Alors le système qui repose sur la tentation.

Depuis le coup de la pomme
C'est la tentation
Qui s'offre à l'homme
En punition ou récompense
La tentation a remplacé le désir
Qui exauce, qui réalise, qui crée.



Isabella Tabacchi (Kamchatka)

dimanche 4 août 2019

Eclat de rire cosmique

Du corps nous ne connaissions que plaisirs ou déplaisirs
Autant dire, rien qui ne concerne le corps
Du corps nous ne connaissions que limitations
Autant dire rien qui ne concerne la matière.

Sur la base de cette ignorance
S'enfermer, dessiner un bocal
Avec des parois, une place, et nager
Nager en rond dans ce réduit
Et dire des lois, les lois du bocal
Oublier qu'un vaste monde existe
Au-delà de nos restrictions mentales.

Et puis se cogner sur les parois
Et puis se coller aux parois
Enfin sentir une vibration
Rien n'est parfaitement fermé
Rien n'est parfaitement étanche
Et bientôt les parois résonnent
Et informent du dedans, du dehors.

Pourquoi ce bocal ?
L'avons-nous en conscience produit ?
Pourquoi l'oubli ?
Est-ce ma raison qui dit que tout cela est juste ?
Justification d'une représentation ?
Peut-être... je ne saurais affirmer une chose ou une autre
Juste que dans cette "Nouvelle" respiration "Cela" communique.




 

lundi 5 novembre 2018

Apprendre

Cette forme de sincérité qui est d’être là
Avec ce que l’on est, dans l'instant
Sans en faire tout un plat.

Cette forme de sensibilité qui est celle
De la sauvagerie et non la sensiblerie
De nos sentimentalismes moribonds.

Et quand je dis "apprendre"
Je parle bien de retrouver, de reconnaître
D'abattre les barrières. 



vendredi 7 avril 2017

Pour ceux qui osent...

Ils sont très adroits, longue expérience de pratiques manipulatrices, et des foules, et des individus.
Ils ne cachent pas vraiment, disons que, celui qui veut savoir le peut.
La plupart du temps, il sera tellement effrayé, déjà d'avoir osé braver l'interdit, l'interdit est partout, inscrit en lettres visibles et invisibles. Et puis de ce qu'il découvre là, mensonges, trahisons, crimes de sang, orgies, pédophilie, sacrifices des innocents, qu'il referme la porte se disant : « Mon cerveau déraille, il temps de m'en remettre à mes paires, à mes chefs, à tous nos spécialistes, et hommes politiques, ce n'est pas possible ! ». Il est tellement effrayé qu'il réintègre toutes les explications, pour les guerres, les pollutions, les exactions, les destructions, il donne son corps et son esprit à la science.
Quelques uns, plus forts, plus déterminés, ne succombent pas à la peur en eux, ceux-là sont isolés. On ne saurait les croire, on dira qu'ils sont malades, des fous, des enragés. Processus bien connu du bouc émissaire, désigné comme la bête à abattre, à enfermé, à suspecter... intenable !
Mais, le couvercle déposé sur notre monde, l'isolement virtuel de la planète terre, bulle produite par les croyances et conditionnements, n'est pas parfaitement hermétique.  Ainsi parmi ceux qui ont osé, qui ont résisté, les braves (qui n'ont pas succombé) se mettent à entendre le chant de l'univers, vibrations, toujours plus puissantes, réorganisatrices, ils ne sont pas seuls ! Une aide, qui vient de l'au-delà de la bulle matricielle maintenue par ces forces obscures, leur est apportée.

Oui, nous ne sommes pas seuls dans l'univers. Vous rendez-vous compte que l'espèce humaine vit depuis aussi longtemps qu'elle se souvient, dans l'idée d'être seule dans l'univers ! N'est-ce-pas la preuve que cette planète est maintenue artificiellement dans un état d'isolement ? 
Cette organisation par l'établissement de frontières régies par des règles, des interdits, des droits de passage et des refus de passage, de flux organisés par des pouvoirs, maintenus par des armées, cette organisation quadrille toute la planète et dans les têtes aussi !
Mais, vous n'êtes pas seuls !