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lundi 13 juin 2022

Paradoxe

 

Impression, très forte
Nous sommes depuis des temps sans commencement
Dans cette danse quantique, libres...

Et puis...
Un tressaillement
Et nous voici tirés, intégrés
A participer à un drôle de jeu qu'on appelle la vie
Et encore une famille, et encore tant de sujets d'appartenance.

Pourtant dans le même temps, être dans cette danse cosmique.


Ici


Merci

samedi 9 avril 2022

Et l'oiseau et le chant, et la lumière

 

Je suis le créateur, et je suis la création
Non pas une parcelle du divin
Je suis le créateur
Comme tu es le créateur
Non pas une parcelle divine
Tu es le créateur
Et l'oiseau
Et ce brin d'herbe
Et le chant de l'eau
Et la lumière au cœur de la matière.

Le berger ?
Il n'y a de berger que dans le mensonge
Le berger tond le mouton
Et lorsqu'il n'y a plus de laine
Il tue le mouton
Ignorant le créateur dans la création.

Mais le créateur est éternel 
La mort, participe du processus d'éveil de la conscience
Mais celui qui tue, l'autre, son frère, c'est toujours un frère
Celui qui lui prend sa liberté, sa dignité, sa confiance
Celui-là se condamne à l'éternel retour.


Déjà publié ici


jeudi 19 août 2021

De la pénétration

 

Pénétrer la double nature de toutes choses
Reliées et séparées, onde et particule
L'un et puis l'autre
Succession d'instants qui s'opposent
Et puis...
Les deux en même temps
Le corps détendu et l'intensité
Le corps déterminé et le toujours nouveau.

La raison ne peut saisir cette configuration
Qui pour elle, est paradoxale
Elle ne peut que le oui, ou le non
Pas les deux à la fois
C'est ainsi qu'elle produit l'illusion de continuité
Des moments différents qui se succèdent.

Mais l'esprit est plus que ce mode de fonctionnement
L'esprit sait l'illusion, il a vu "l'impossible" se réaliser.





mardi 4 mai 2021

mercredi 21 octobre 2020

Ni dedans, ni dehors

 

Ce n'est pas que le manque vienne à manquer
Illusion du non-besoin dans le déni
Que provoquent la justification et le jugement.

Dans la condition d'être vivant en conscience
Le manque est toujours-là.

S'accompagner, ne pas se séparer
L'esprit toujours plus silencieux
Position du témoin
Derrière, au-travers le manque
Quelque chose de l'essence immuable
Se laisse percevoir.

Ce n'est pas une promesse
Ce n'est pas à atteindre
Ce n'est ni dehors, ni dedans.

Et voici le temps de l'hiver venu
Sous ces latitudes pas de froidure excessive
Seuls les platanes laissent leurs feuilles tombées
Citronniers et autres agrumes couverts de fruits
Les jours à peine plus courts
Pourtant c'est le temps de l'hiver.




Le loup blanc 


dimanche 7 juin 2020

De l'universel


- La source ne se découvre qu'au solitaire

- La source en chacun ouvre les portes de l'autre, de tous les autres, à travers tous les temps... dans le secret de la montagne comme dans la foule.


Echange ici avec Anonyme


“Pink passage“ de Eliseo Zubiri.jpg

mardi 5 novembre 2019

De cette alchimie


La rencontre de l'inconnu
La rencontre et non absorption
Du connu dans l'inconnu
Ou à l'inverse de l'inconnu dans le connu
Est un puissant révélateur de l'être.

Une force tranquille
Qui ne veut rien
Accomplit ce qui doit être.


Déjà publié ici



Quint Buchholz - L'urgence et la lenteur 

dimanche 3 novembre 2019

Du paradoxe vivant.

La raison considère que les calculs
Qu'elle opère avec méthode
Font office de preuve
Pour elle, là, où cela n'intègre pas
Cette logique, c'est confusion
En dehors du connu, c'est le chaos
Le oui et le non, est impossible
C'est amour ou c'est désamour.

Pourtant...
Tous les temps en même temps
Dans la rencontre de l'inconnu.


Déjà publié ici 


Thierry Porter

mardi 8 octobre 2019

Le paradoxe du vivant

C'est dans la "tension" entre ces deux termes
La vie est contraire au silence / les silences en nous qui portent la vie
Justes tous les deux

Que jaillit le vivant.



Samir Belhamra 

vendredi 28 juin 2019

samedi 25 mai 2019

Entre toi et lui...

Tu n'as pas besoin de croire pour que cela soit
Tes croyances t'éloignent toujours de ce qui Est
Qui naît d'instant en instant.
 
Et pourtant... éternellement complet
Le toujours Nouveau.



Vladimir Kush - Eclipse

lundi 18 février 2019

La baguette du magicien

Rien ne prend existence en dehors de soi
Juste que nous nous faisons une idée de ce "soi"
Moi, séparé, en toute puissance et c'est aussi impuissance
C’est bien cette représentation qui agit
Elle nous fait sujet et objet
Soit, il en est ainsi !
 
Au moment de la voir agir cette représentation
Il se passe quelque chose…
Le magicien trempe sa baguette dans l'eau
Ni elle se trouble, ni elle se clarifie.

Combien de preuves faudra-t-il 
Alors que rien ne peut être vérifié  ?
 
D'une rive à l'autre
Le flux jamais ne cesse.

Dans ce silence de toi
Une écoute si particulière. 


 

















mardi 12 février 2019

Éphémère et éternel, ton sourire

Le Beau est là, non pas dehors, ni dedans d'ailleurs
Dehors et dedans ne cessent de s'opposer
Comme si le langage en mots était le produit
De cet état de séparation pour le justifier ou le condamner.

Alors on parlera de juste position
Mais cela laisse encore supposer qu'il y en a une autre
Qui ne cesserait pas juste
Pourtant...

Au-delà des mots, au-delà de cet effort pour les arracher
A cet état de confusion mentale qui enserre même les cœurs
Il est possible d'entendre, de voir
Que nous ne sommes pas ces entités séparées.

Tout communique d'un tout
Dans une harmonie vivante.

Cela n'est pas de ma volonté
Ma volonté je la connais, elle tord, vrille, projette
Elle ne cesse de déformer et c'est si dissonant
Cela Est.




 


samedi 22 décembre 2018

Ni dehors / ni dedans

Notre limitation effective ne demande pas à être dépassée, c'est probablement ce mouvement hors de soi qui est à l'origine de notre engagement sur cette voie sans issue. Dans le mur, dans le mur, nous nous précipitons.
Lorsque nous posons la question dans ce cadre limité que nous sommes à nous-mêmes, aucune réponse ne se fait entendre, alors dans ce vide en inventer des réponses, elles sont toutes fausses. Avec ces calculs erronés nous avons construit la cité, la civilisation, notre spécificité contre-nature.

Devant ce constat que ce n'est, ni dehors /ni dedans, ni dans la soumission/ni dans la rébellion, la raison vacille, elle crie à la déraison. Mais aussi elle peut tout aussi bien entrevoir, non pas le passage, mais "sa" juste place.
Alors elle n'est plus un empêchement, elle ne dit plus: « Ce n'est pas possible ! ». Elle laisse se Voir juste "avant" le renoncement et l'autre face de cette pièce qui est qu'en voulant très fort une chose, on en écarte toutes les autres. C'est dans cette contradiction que l'énergie fuit, fuites et barrages, et coupures dans la circulation d'énergie entre tous les corps.




Toni Demuro

mercredi 21 novembre 2018

Voilà c'est ça...

Quelque chose qui ni apparaît, ni disparaît
Toujours là dans sa double nature émergeant l'une de l'autre
Quelque chose qui ne dépend d'aucune technique, d'aucun savoir
Qui n'appartient pas plus à une espèce qu'à une autre
Quelque chose qu'on ne peut ni retenir, ni calibrer, ni répertorier
Quelque chose qu'on n'a pas besoin de vouloir pour être éclaboussé
De lumière, de paix, de joie. 

 
 
 

samedi 3 novembre 2018

Du paradoxe !

Ce n'est pas que cela soit juste
Cela ne franchit jamais l'espace de l'instant
C'est que c'est la bonne direction.



  Mariusz Lewandowski - Jeux des Dieux