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jeudi 15 août 2024

Le doublon

Ce qui en nous sait d'où l'on vient, où l'on va
Et puis ce qui en nous est dans l'ignorance
Des signes viennent renseigner ce double idiot.

Entre ces deux là, le monde se tisse, prend racine
S'élève, s'éveille... 


 
 

 

mercredi 23 août 2023

Empoisonnement


Tout ce qui retient nous appartient
En vouloir avec ténacité
A celui qui a donné
Lui reprochant d'avoir repris.

Mais le don est de l'instant
Malheur à celui qui pensait garder
Quelques graines pour l'hiver
Il n'a fait que s'empoisonner le sang.



mardi 21 février 2023

Ce qui toujours s'éloigne ...

 

Si avec les mots aussi beaux soient-ils
Tu penses t'approcher de l'objet de désir
Sache que tu ne fais que t'en éloigner
Toujours plus, toujours plus...

Et puis, c'est quoi cet objet de désir ?






dimanche 1 janvier 2023

Oui, anonyme.

 

On a dit : 
C'est difficile !
Et puis, on s'est refroidi
On s'est arrêté
On s'est contenté
On a végété
On a accepté
Ce qui nous était proposé.
 
Perdant ainsi le contact
Avec le créateur en nous.





dimanche 4 décembre 2022

Nous sommes nés pour autre chose ...

 

Parce que NON, cela ne peut pas durer
Nous sommes nés pour autre chose
Que ce désastre organisé !



Mal-formation

 

Pourquoi tu pleures ?
C'est beau l'amour
Un amour qui prend tout
Sans aucune discrimination...

Ah ma sœur qui pleure
Pour tout, pour rien
Entretient ses petites haines
C'est qu'il faut mériter !





mardi 14 juin 2022

Des pertes

 

C'est qu'ils courent sans cesse
Après la réussite, la reconnaissance
De satisfactions en pertes.

Jusqu'à l'ultime perte
Qu'est pour eux mourir.


Merci

mardi 22 mars 2022

De la méprise

 

A l'instant où l'apesanteur a cédé
De son emprise, pas si léger
Que c'est une danse
Ils ont dit vertiges, nausées
Perte de contrôle
Chancelants
Angoissés
Refusant de se lever
Ils voulaient retrouver
L'état d'avant
Comme cela ne se faisait plus
Une lente agonie.


Merci Germin

C'est qu'ils la retiennent comme une bonne amie, leur lente agonie. -: )


La légende dit : pas bon de rester attaché !

mardi 14 septembre 2021

Quand ça se trompe...

 

Le pouvoir de la décision, action
Est souvent confondu avec la volonté
La volonté est un effort maintenu
Dans un but précis, déterminé
Et qu'on entend atteindre
Coûte que coûte.

Oh illusion qui maintient
Dans les filets du temps !

La décision est instantanée
Tout a participé à ce qu'elle soit
Elle s'impose donc au petit mental
Qui pourtant dira : j'ai décidé !

Une méprise en entraînant une autre
Ne voyant pas que tout a participé
Depuis des temps sans commencement
Le petit mental se dit :
Voici l’œuvre de ma volonté !




dimanche 22 août 2021

De l'usure de la répétition

 

Il disait d'un air très sérieux, convaincu

Il voulait convaincre, il disait :

« Chaque matin un nouveau jour enrichi de celui de la veille »


Tout le monde sera d'accord avec ça

Pas moi !

Ce n'est pas ça le nouveau.


Le nouveau rompt avec tous les hiers

Quant à ce qui serait enrichi de l'expérience passée

Tout s'use dans cette répétition, rien de nouveau.



Ils ont toujours été deux

 

Le Tout ne fait pas Un
Ils ont toujours été deux
Ne cessant de se multiplier
Et de se réduire
Mais jamais deux ne se fondent
En Un.

Le concept d'un dieu unique
Est cause et conséquence
D'un abus de pouvoir
La raison, le penseur
Peu importe le nom
La volonté de l'un sur tous les autres.

Ainsi la méprise d'un point origine
Défit insoluble pour la raison
Et le drame de l'humanité.





Shamsia Hassani

jeudi 23 juillet 2020

Alors ce paquet à ouvrir ?


L'image des langes est venu s’imposer
Non en rappel des icônes
De ces bébés si paisibles, bien emmaillotés
Je n'ai pas aimé être ainsi privée de la liberté de se mouvoir
Je n'ai pas aimé être serrée fort
Je n'ai pas aimé ce moule dans lequel on a cherché à me contraindre.

Force vive, il a fallu lutter pour ne pas t'abandonner
Et s'il m'est arrivé d'évoquer la chrysalide du papillon
Pour cette naissance tant attendue, celle de l'Homme
C'est bien en te sentant vibrer si fort toute la matière.

Mais dans ce retardement aux allures d'avortement
L'image qui s'impose est celle des couches
Le petit d'homme grandit assis sur son caca et son pipi
La femme en fait de même avec ses menstrues
Et la grande vieillesse de ce qui ne veut pas mourir
Ne peut plus mourir, agonise dans les couches.

La femme savait écouter le corps de son bébé
Et son propre corps
Elle maîtrisait l'écoulement de son sang
L'enfant ne grandissait pas dans ses excréments
Mais dans l'attention de l'écoute.

Alors ce paquet à ouvrir ?
Une couche pleine de merde
Rien d'autre !





 Tracy Raver

mardi 31 mars 2020

The bug


Tant qu'il y a de l'espoir !
Ils disent ça
Et se jettent de toutes leurs forces
Dans la bataille
S'accrochant
Et prenant cette résistance
Pour un effet du réel.

Regarde cela me résiste
C'est donc bien solide !

Mais non
Ce n'est que l'effet boomerang
De ta propre résistance
A la fluidité du vivant
Et le manque d'énergie
Ne pas pouvoir s'extraire
De ce bug dans la matrice.




samedi 1 février 2020

Il a peur de casser, va-t-il se casser ?

Reconnaître ses erreurs
Ses manquements
Là où l'on s'est menti
Ce n'est pas tomber plus bas que terre !

C'est l'ego qui dit ça :
"Pas de remise en cause !", il crie !
Il sait trop bien que dans ce face à face
C'est sa fin à lui.

Quel mauvais conseilleur en vérité
Que cet appendice virtuel
Cette comédie qui sans cesse fait chuter
Se tromper, laisser-aller.

Mais quelle est cette méprise ?
Et pourquoi tant d'attachement
Et de défense, et d'entêtement
!?!?!?!?!?!?

Lâcher-prise !



mardi 19 novembre 2019

Ces tempêtes dans un verre

Un jour j'écrivais ces mots :

Depuis des temps sans commencement, on nous a appris le dressage. Il y a des choses à faire, d'autres à ne pas faire, c'est une ligne droite bien tendue d'un point à un autre, de la naissance à la mort. Nous nous donnons tant de mal pour mériter qui un bon salaire, qui le paradis, je ne vais pas faire un catalogue !
Ainsi nous voici plus ou moins bien formatés, les émotions contrôlées ici, qui peuvent s'exprimer ailleurs, et finalement c'est l'explosion.
Mais se montrer à soi-même tel que l'on est vraiment ?
Toutes nos relations, pourtant, toutes nos formes d'expression nous dévoilent irrémédiablement, il suffit de s'arrêter un instant et écouter ce qui se dit là.
Ah te voilà la larme facile, condescendante, compatissante, cela me donne envie de vomir !
Mais voici celle qui tranche et dit que non, ce n'est pas ça et toise d'un regard noir toutes les hypocrisies, elle avance, sans pitié bouscule la douceur qui se promenait là.
Et puis celle qui se retire au fond de son antre, d'avoir été par trop ignorée, ou bousculée, que pour elle c'est même chose...
Il doit bien en avoir une quatrième, mais là, je ne la vois pas.
Ah la voici ! Mais oui, celle-là brûle de toute flamme, celle-là aime les tempêtes et les orages, les histoires impossibles.

Dans la tentative désespérée de maîtrise, la réponse est des plus surprenantes, division du moi en une multitude de reflets miroirs, un théâtre de marionnettes aux voix dissonantes, se donnant la réplique, ou glissant de l'une à l'autre, fantasmagorie. La réponse est le chaos qui se cristallise au  bord du flux-reflux de l'ordre vivant.
Mais comment renoncer à la maîtrise si l'esprit ne reconnaît que contrôle ou laisser aller ?
Tout est tenu là, un point qui un jour s'ouvre à l'inconnu, l'autre, tout autre...


Déjà publié ici

Dimitri JACQUIN 

vendredi 30 août 2019

A tous les niveaux de la relation... cette méprise


Quand tu crois donner
Alors que tu reçois
Tellement, tellement.

Cette méprise te saute à la gueule
Au moment où les chemins se séparent.

Le brûlure est intense
Dans cette déchirure.




mardi 9 juillet 2019

Responsables mais non coupables, la méprise

Qui prétendra mettre de l'ordre
Dans ce qui ne cesse de jaillir
En naissance et mort ?

C'est bien ce coup d'arrêt
Cet arrêt sur image
Ce découpage
Qui a précipité la chute
Vide existentiel
De ce qui se sépare.

Ils avaient faim
Ils ont pris la nourriture
On les a dit voleurs
Puis menteurs
Ils n'étaient que des victimes.




Esther Sarto

lundi 10 juin 2019

De la méprise

Cette méprise de tomber en amour du véhicule
Il y a si longtemps que l'esprit de l'homme tombe en ce piège
Et tous ceux qui sont passés, tel ce rayon qui traverse le nuage
Montrer l'erreur, n'ont pas été entendu.

Aujourd'hui tout autant qu'hier les hommes adorent des idoles
Se condamnant ainsi à l'enfermement
Dans des systèmes toujours plus pervertis.




Flickr – Light Chaser

jeudi 30 mai 2019

Si petits...

Se sentir si petits, en appeler aux maîtres
Au très grand, pourquoi ?
Les maîtres les abusent, eux-mêmes
En prise avec l'existence
Et le très grand ?

Où est-il le très grand ?
Ils l'implorent depuis si longtemps !


mercredi 13 mars 2019