Non, ce n’est pas
difficile d’imaginer
Ce que cela sera
Parce que cela coule
déjà dans nos veines
Là, où le monde nous
touche
Finitude dépassée et
englobée par l’infinitude.
Ton enfant sait cela
Qu’il s’allonge
contre elle
Pour réchauffer la
terre prise dans la froidure
Et se trouve, aussitôt
dans ses bras.
Nous savons cela que
nous disons avoir oublié
Ou perdu, mais ce
n’est pas vrai
Sans cesse nous nous
séparons
Mus par un orgueil si
grand !
Qui nous fait
prétendre nous être faits tout seul
Qui nous fait
prétendre une liberté au bout de notre volonté
Alors que libres nous
sommes dans le non-choix.
Nous ne cessons de
mentir
Préférant la
confusion
A ce que nous
nommons : reddition
Et qui est libération.
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