Elle quitte la ville par ce pont vu sur les cartes postales. Des travaux rendent le passage désagréable puis la route pour franchir les faubourgs, longue, droite, écrasée par la chaleur.
Dès
16h00, elle cherche un endroit pour planter la tente. Elle l’a
envoyée balader la dame toute sèche du dedans et du dehors, toute
nouée comme le nom de sa ferme.
Nécessité
oblige, la pérégrina réitère sa demande à la ferme suivante,
Grigny le Château. Accueil joyeux du fils qui est seul à la maison,
puis la mère, puis le père. La famille prête un coin d’herbe et
dans l’étable elle peux accéder au robinet d’eau.
La
pluie battante sur la toile la réveille dans la nuit. Infinie
vulnérabilité… ce nourrisson qui pleura nuits et jours durant les
huit premiers mois. Elle est ce ciel qui se déverse, le sommeil la
reprend doucement comme on prend un petit contre soi, un sommeil
profond, sans rêve.
Merci Miche de nous faire réfléchir entre conte, rêve et réalité, passé présent, images surannées si vivantes comme mémoires reflets de qui a du coeur...
RépondreSupprimerMerci Jacqueline... :)
Supprimer... pluie battante sur la tente.
RépondreSupprimer... infinie vulnérabilité ...
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