dimanche 21 février 2021

On l'appela Mélancolie

 

Tristesse...

Une passagère pour qui sait la recevoir

Elle entre, s’assoit un instant à vos côtés

Et brusquement vous constatez qu’elle est partie

Qu’a-t-elle laissé ?

 

Rien, elle ne laisse rien traîner derrière elle

Là, où elle est reçue

Elle a essuyé une larme que vous ne saviez pas

Elle a tenu la main, vous a tendu une fleur

On l’appela mélancolie.

 

Et voilà que …

Le monde a grandi là

A la manière du plus petit.

 

Alors, plus vivant encore

Vous vous levez, poussez la porte

Un premier matin du monde

Qui est aussi le dernier…

 

Sourire

Scintillant en perles d’eau

Éclaboussées de lumière.



Natasha Legeyda

4 commentaires:

  1. « Mais les sirènes ont une arme plus terrible que leur chant : c’est leur silence. On peut imaginer […] que quelqu’un ait réchappé de leur chant ; de leur silence certainement non. »
    F. Kafka

    https://youtu.be/CfGoJ2K4zSI

    Bon dimanche Miche

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    1. Douce Mala, merci et bon dimanche à toi aussi.
      Pour toi :
      https://youtu.be/tQb4eWCAq8c

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  2. Accueil de l'émotion (tristesse), d'un état "passager" (mélancolie) :
    c'est ça aussi vivre ; et, parfois, la larme salée laisse douceur.
    (Bôoooo)

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