Comme des vagues
Elles nous redéposent toujours sur une autre plage.
Juste, ne pas s'attacher
Ni en faire toute une histoire !
Tu sais... l'extraordinaire
C'est qu'alors que le drame s'est abattu sur "ceux-là"
Le soleil brillait dans un ciel si pur.
C'était même joyeux ...
Tristesse...
Une passagère pour qui sait la recevoir
Elle entre, s’assoit un instant à vos côtés
Et brusquement vous constatez qu’elle est partie
Qu’a-t-elle laissé ?
Rien, elle ne laisse rien traîner derrière elle
Là, où elle est reçue
Elle a essuyé une larme que vous ne saviez pas
Elle a tenu la main, vous a tendu une fleur
On l’appela mélancolie.
Et voilà que …
Le monde a grandi là
A la manière du plus petit.
Alors, plus vivant encore
Vous vous levez, poussez la porte
Un premier matin du monde
Qui est aussi le dernier…
Sourire
Scintillant en perles d’eau
Éclaboussées de lumière.
Le jour s'éveille alors que le ciel s’égoutte doucement
Si doucement, qu'en se levant le jour efface ces larmes.
Et voilà ! le soleil ...
Dans le battement régulier des cloches du village
Quelque chose atteignait son terme
Sans faire d'histoire, sans geindre ni pleurer.
Sans regrets, tout apaisé.
Alors, nous marcherons, sur le chemin bleu
Main dans la main
En un cortège joyeux
Traversant les profonds océans
Les déserts, promesses de vie
La tête dans les nuages
Les pieds foulant la poussière
Alors nous ne saurons plus nos disputes
Que ce qui est à toi, n’est pas à moi ...
En nos cellules réveillées
De ce long songe
Se dira l’unité qui est diversité
Gabriel Eisenband