Le chien malade depuis des mois
C’est une sacré leçon un animal malade
Rien ne se sépare en lui
Si bien qu’il continue à vivre
Tout entier dans ce qu’il fait.
Le soir, il a fait la ballade
Le matin, il était entré dans ce passage
À son rythme à lui... moi,
Pour la première fois, dans le respect
Accompagner, sans se dire qu’il faudrait
Faire ceci, ou cela.
Lui proposer à boire
Le toucher doucement
Lui parler
Et surtout, laisser cet espace
Celui de la mort
Un espace qui ne cesse de grandir
Vacuité.
Il n’est plus qu’écoute
Les yeux fermés
Il écoute
Son monde familier
Se dissoudre dans l'immensité
Du chant du monde.
Ainsi le dernier sens qui nous relie
Alors que le corps se prépare à la décomposition
Retour à la matière infiniment vivante
Est l’ouïe…
La conscience est une grande oreille
La vibration est son
Première et dernière expression de la lumière.
Il n'y a aucune différence entre les animaux et nous !
RépondreSupprimerSeulement notre arrogance, si grande !
oui, Mala !
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