Anonyme : Chaque pas accompli entretient le chemin ou le redécouvre
Unkown : Je pense que le terme réel cherche une application à propos de quelque chose qui n'a aucune forme, donc à quelque chose qui emprunte des formes au cœur de nos fantasmes les plus puissants, comme les plus ordinaires.
Miche :
Invisible le "sans forme", n'en est pas moins
agissant.
Fantasme, est encore un mot à laisser ouvrir les portes
qui ont été verrouillées par la dictée.
Quant au chemin il
faudra bien le réinventer... rien à défendre, tout à donner et
recevoir...
Anonyme : Ni ne s'invente ni ne se réinvente le chemin. Originel, il va de soi.
Miche : S'il allait de soi, nous ne serions pas entrain d'en parler. Alors laissons-le aller...
Anonyme : Laissons nous y aller...
Miche :
Tu n'as pas compris, senti, perçu ce qui se passait là ?
Quel
besoin d'expliquer encore ce qui va de soi ?
Les mots, aussi
précis auront-ils été choisis, ne diront rien s'ils ne viennent du
silence en soi, dans cette présence à l'instant de la relation, où
les mots sont inutiles.
Je suis là.
"Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains mots sont des balles de fusil, d'autres des notes de violon. Certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le coeur et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires et que nous ne sommes peut-être ni vivants ni morts."
RépondreSupprimerJón Kalman Stefánsson / Entre ciel et terre ... (dont j'ai terminé la lecture il y a deux jours, et qui est pure merveille)
Merci chère Mémoire du Silence pour ce partage.
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