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mercredi 22 novembre 2023

Discussion avec Anonyme


Anonyme : Rien ni personne ne peut piéger le vol farouche de la parole exigeante.

Miche : Et bien sûr que si, cela se fait tous les jours !
La taisure fait cela.

Anonyme : La source empêchée de jaillir s'enfonce dans la terre et rejaillit par des voies plus propices.

Miche : Oui, oui, je l'espère, je le veux, je le décide !

Anonyme : Mirage du désir
Jamais soif ne fit sourdre Source.

Miche : Mais que croyez-vous ? Quelle serait donc cette force qui fait naître les enfants en corps et en esprit, dans cette conscience claire des premiers instants, si ce n'est le désir qui est le leur ?

Anonyme : Le voyage vers la source est un voyage à contre désir.

Miche : Libre à vous de vous déposséder de votre propre essence. Vous êtes la source !

Anonyme : Fait-on abstraction du vent en marchant contre le vent?

Miche : Lol, mais pourquoi donc marcher contre le vent, alors que l'on peut marcher avec lui ?
Mais bon si vous le faites, c'est que vous en tirez quelques bénéfices, et cela vous appartient.

Anonyme : Au fait, possède t-on sa propre essence quand on ne possède rien?

Miche : Voyons il n'y a pas moi et mon essence (ce n'est pas une qualité, c'est intrinsèque).
"libre à vous de vous déposséder de votre propre essence' pour dire combien votre "voyage à contre désir" m'apparaît comme... vouloir se séparer de ce que l'on est ici et partout à la fois, finalement le summum du désir !

Anonyme : Ce n'est que d'un summum que l'on découvre l'autre rive...

Miche : Alléluia !


Ici 




samedi 8 janvier 2022

Et "connaître" dis ?

 

Anonyme (1) : Oui, connaître c'est aimé.


Miche : Et celui qui connaît accueille tous les "changements" de l'aimé.

"changement" : à la manière du ciel qui ne cesse de se présenter en des visages différents...


Anonyme (2) : La connaissance est le tourment de l'amoureux, la contemplation, son contentement.


Miche : L'acte de connaître ne remplit aucun sac, connaître qui est accueillir en soi.


Merci 


Kilian Schönberger

lundi 3 janvier 2022

Anges noirs, anges blancs

 

C'est vraiment étonnant, tellement illogique !
Alors même que nous percevons le monde sous la forme d'une dualité
La nuit, le jour...
Le plein, le vide
Que nous soyons enclins à en faire le terrain d'une hostilité
Jusqu'à créer les concepts de bien et de mal.

Ce qui est juste ne dépend d'aucun jugement, fussent-ils (ces jugements) justifiés par un code moral institutionnalisé en des lois d'état.
Aucun calcul, aucun déploiement ne serait possible là où la dualité n'existerait pas.





Anonyme : "Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour."
Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
Genèse I


Miche : "dieu" = supra-mental cosmique...


Anonyme : Le supra-mental se situe au-delà de toute dualité.


Miche : Il en est aussi le point d'émergence, je parle ici de dualité non conflictuelle, celle qui se propose au "mariage" dans la création du toujours Nouveau. 

dimanche 15 août 2021

Là où cela est nécessaire

 

Anonyme : L'amour ouvre la voie mais il n'est pas la voie. Désert est la voie.


- Ni plein, ni vide...


Anonyme : Accroissement de la résistance.


- Là où cela est nécessaire.


Echange ici


mardi 15 juin 2021

... de l'ombre

 

Anonyme : Les voix de l'ombre, les voix de ceux qui ne savent pas qu'ils sont morts.

- Oui... bloqués par, dans, une idée fixe
Une information à transmettre
Alors … ils comprennent qu'ils sont morts
Et peuvent partir.

Anonyme : Bien entendues (calmement entendues), elles peuvent mourir.

- Ah, une autre voix anonyme ! Vous ne les voyez donc pas, « ceux qui ne savent pas qu'ils sont morts » ?
Je les vois errer dans l'entre-deux-mondes. Combien prétendument vivants sont déjà morts et ne le savent pas ? Des milliers et des milliers, autant dans le monde visible que dans le monde où les sens courants n'entrent jamais.
Entendre ce qu'ils ont à dire et ce n'est pas qu'ils meurent, c'est qu'ils prennent conscience que morts ils étaient déjà.


Echange ici, merci... 


Gustav Klimt  (1862–1918) - Méduse et ses sœurs 

mardi 20 avril 2021

Où les mots sont inutiles.

 

Anonyme : Chaque pas accompli entretient le chemin ou le redécouvre


Unkown : Je pense que le terme réel cherche une application à propos de quelque chose qui n'a aucune forme, donc à quelque chose qui emprunte des formes au cœur de nos fantasmes les plus puissants, comme les plus ordinaires.


Miche : Invisible le "sans forme", n'en est pas moins agissant.

Fantasme, est encore un mot à laisser ouvrir les portes qui ont été verrouillées par la dictée.
Quant au chemin il faudra bien le réinventer... rien à défendre, tout à donner et recevoir...

Anonyme : Ni ne s'invente ni ne se réinvente le chemin. Originel, il va de soi.


Miche : S'il allait de soi, nous ne serions pas entrain d'en parler. Alors laissons-le aller...


Anonyme : Laissons nous y aller...


Miche : Tu n'as pas compris, senti, perçu ce qui se passait là ?
Quel besoin d'expliquer encore ce qui va de soi ?

Les mots, aussi précis auront-ils été choisis, ne diront rien s'ils ne viennent du silence en soi, dans cette présence à l'instant de la relation, où les mots sont inutiles.
Je suis là.


Echange ici, merci 


jeudi 18 mars 2021

Merci Anonyme

 

Anonyme : Les illusions furent des possibles malmenés par le mensonge jusqu'à les faire grotesquement échouer...


- Il n'y a d'échec que pour qui reste attaché au mensonge.


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