Du souffle vivant... frémissement

 

Ton corps n'est pas ton corps

Mais l'idée de ton corps

Est tellement rassurante

Enfin tant que tout va bien

Autant dire qu'il ne se passe rien.

C'est la limite de la sécurité

Que rien ne doit franchir

Les frontières ainsi construites

Tout doit être sous contrôle

Mais que quelque chose frémisse

Derrière les hautes murailles

Et c'est la panique !

Aucun mur n'est infranchissable

Pour le souffle du vivant

Aucune surdité assez définitive

Le chant du monde

En tout, partout

Qu'aucun concept ne peut contenir.

Déjà publié ici

Karin De Winter