Nous
parlions du temps...
Il
y a bien un niveau de conscience, où...
Tous
les temps en même temps
Instant
présent, tout est là
Sans
commencement, ni fin
Sans
attente, sans demain
Sans
passé, sans peur
Jaillissement
d'un toujours nouveau
Lumière,
tout est lumière
Chant
vibratoire
C'est
tellement vivant
Que
rien ne se sépare
Pour
dire le temps d'ici à là-bas.
Et
puis,
Le
témoin
Discret,
silencieux, transparent
Prend
conscience de son existence
Équilibre
d'un instant
Qui
fait naître l'observateur séparé
De
son objet
De
là-bas à ici
De
naître à mourir
De
devenir en devenir
De
souvenir en souvenir
La
réalité du temps physique.
L'observateur
ne reste pas longtemps neutre
Le
temps physique devient temps psychologique
Peur
de l'avenir, regrets, attentes.
La
forme égotique se cristallise, obsédée, névrosée
Se gonflant de
tout ce qu'elle peut saisir
Instincts, émotions, savoirs, pensées,
etc.
La relation ne se fait plus au monde, mais de moi à moi, elle
ne traite plus que du mensonge (je suis cette entité séparée, auto-proclammée) entraînant toujours plus de
confusion.
Ainsi elle dira : « le temps est illusion »,
pour ne pas avoir à faire face à ce niveau de réalité qui est le
sien : ce qui appartient au passé, ne peut pas être réparé,
juste qu'il peut être assumé.
Autre
fait, la forme égotique ne peut pas accéder au niveau de
conscience où tous les temps en même temps, tout est nouveau à
chaque instant. Il lui faut voir le mensonge, puis l'illusion, et alors que toutes "les peaux de pensée" se dissolvent... c'est mourir.
Analyse intéressante !
RépondreSupprimer:) merci Mala
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