Et
puis, le vent se lever
En bourrasques lui aussi
Et puis cela ne quitta plus
Pendant un temps bousculé du dedans
Dans le noir de la maison
Dans le vacarme du dehors.
En bourrasques lui aussi
Et puis cela ne quitta plus
Pendant un temps bousculé du dedans
Dans le noir de la maison
Dans le vacarme du dehors.
Et puis, plus d'électricité
Plus d'eau, plus de téléphone
Plus d'internet, cela dura encore.
Et à Mada, le jour d'après ...
Batsirai
Jour J -
Le
cyclone, animal sauvage
En approche, il teste, envoie des escarmouches
Comme des éclaireurs des averses brèves
Puissantes, obscurcissent d'un coup le ciel
Un instant au bleu, un instant on n'y voit plus
Il n'y a pas de vent, l'air est aspiré ailleurs.
En approche, il teste, envoie des escarmouches
Comme des éclaireurs des averses brèves
Puissantes, obscurcissent d'un coup le ciel
Un instant au bleu, un instant on n'y voit plus
Il n'y a pas de vent, l'air est aspiré ailleurs.
Et voilà encore le soleil pour un instant
Une danse si rapide, électrique.
Tu montres ainsi une âme à l'épreuve de la crainte. Francis de Miomandre, Écrit sur eau,1908,
RépondreSupprimerL’HISTOIRE DU PAPILLON
SupprimerUn homme a trouvé un jour un cocon de chenille et a décidé de l’apporter chez lui.
Quelques jours plus tard, une petite ouverture est apparue. L’homme s’est assis et a observé pendant plusieurs heures le papillon se débattre de toutes ses forces afin de sortir de son cocon.
Au bout d’un certain temps, le papillon ne bougeait presque plus. Comme s’il avait donné son maximum et qu’il n’avait plus rien à faire. L’homme a décidé alors d’aider le papillon. Il a pris une paire de ciseaux et a coupé le reste du cocon.
Le papillon est sorti alors facilement de son cocon, le corps du papillon était enflé et petit, et ses ailes étaient toutes ratatinées. L’homme continuait alors d’observer le papillon et s’attendait à ce qu’il ouvre tout grand ses ailes et commence à voler, mais rien de cela ne se passait. En fait, le papillon a passé le reste de sa vie à ramper avec son corps enflé et ses ailes déformées. Il n’a jamais été capable de voler.
Ce que l’homme avec sa gentillesse et son empressement n’avait pas compris, c’est que la lutte que le papillon devait effectuer pour sortir de son cocon était essentielle à son développement. En luttant ainsi de toutes ses forces, les fluides de son corps se seraient répartis dans ses ailes et, compte tenu du temps qu’il lui fallait pour crever son cocon par lui-même et déployer ses ailes, le papillon aurait été alors en mesure de voler et de se libérer une fois pour toutes de son cocon.
Bonjour,
SupprimerBelle histoire. Mais le papillon aurait pu s'envoler au bout d'une heure environ s'il avait été placé dehors au soleil le temps que la chaleur parcoure les membranes de ses ailes et fasse affluer le sang. Pour la prochaine fois.
Bien cordialement
Je suis bien contente de vous lire, Bernard ! Il y a si longtemps !
SupprimerMerci pour vos informations. A savoir à quel moment l'homme est intervenu dans un processus naturel dans lequel il est préférable de ne pas intervenir.
Mes pensées respectueuses.
Merci pour la lecture philosophique de cette belle histoire du papillon.
RépondreSupprimerL'épreuve du cyclone devrait en faire réfléchir plus d'un ici en métropole et ailleurs aussi. Le courage des insulaires à survivre, vivre et défendre les libertés, ce malgré les difficultés, ça me rappelle ma grand-mère qui ne connut que si peu le confort, ce qui était courant dans les années soixante en France, jamais elle ne baissait les bras.
Je n'ose imaginer une panne d'électricité généralisée dans une grande ville, plus d'Internet, des difficultés logistiques d'approvisionnement ...dans une société tellement individualiste, brrrrrrr...
Et ainsi dans l'oeil de ce cyclone, on risque d'en voir des vertes et des pas mûres !
Dans l’œil du cyclone règne un grand calme...
SupprimerEn effet,
RépondreSupprimermais parfois un grand calme règne, silence de mort, avant le drame,
comme un signe avant-coureur...
L'avant, l'après n'appartiennent pas au centre où règne ce calme absolu.
SupprimerUn calme trompeur...https://www.lefigaro.fr/sciences/2007/04/18/01008-20070418ARTFIG90020-qu_y_a_t_il_dans_l_oeil_d_un_cyclone.php
RépondreSupprimerPour un même objet d'étude que de réflexions, la vérité semble bien multiple...Merci pour le partage enrichissant d'idées.
Merci Jacqueline.
SupprimerDans cet article : "À l'intérieur de l'oeil, le vent est faible et le ciel peu nuageux. C'est dans le mur de nuages qui l'entoure que règnent les conditions les plus infernales du cyclone, vents violents et précipitations diluviennes."
"L'avant, l'après n'appartiennent pas au centre où règne ce calme absolu." cela n'est pas du domaine du penseur qui explique, définit, classifie. Ce n'est donc pas une vérité qui s'opposerait çà une autre vérité.