Et puis le chant de la tôle
Cette feuille accrochée en haut de la cheminée
Panier percé à la pluie et au vent
Vibrations du mariage
Des éléments en furie avec cette tôle.
Le son emplit tout le corps de la cheminée
Sourd comme canon dans la vaste plaine
Dans la nuit, dans le sommeil
C'est toute la maison et même le village
Et même la petite plaine dans son creu x de montagnes
Qui vibraient à ce mariage.
Étrange et pénétrant ...
RépondreSupprimerAh ce n'est pas la chanson du vent léger !
RépondreSupprimerVent léger
Qui passe sur mon nez,
Caresse ma joue,
Joue dans mes cheveux,
Frôle mes yeux ?Le vent malicieux !
Qui chuchote à mon oreille,
Agite les feuilles,
Souffle sur le gazon,
Pousse mon ballon ?
Le vent vagabond !
Qui touche ma main,
File entre mes doigts ?
Le vent coquin !
Où est-il passé ?
Léger, léger...
Il s'est envolé,
Et revient me chatouiller !
Marie Tenaille
Merci Mala :)
RépondreSupprimerQuel beau poème d'ambiance ! Toute une atmosphère si bien suggérée...
RépondreSupprimerC'est le chant de la tôle ... dans la nuit, dans la tempête, dans le jour, aussi.
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