Sur
une frêle embarcation pénétrer ce monde du rêve
Des villes, beaucoup de villes, des rues, beaucoup de rues
Des passants, beaucoup de passants, et puis ce quelque chose à faire
Ce fil qu'on ne lâche pas, dont on se souvient au moment de l'oublier.
Des villes, beaucoup de villes, des rues, beaucoup de rues
Des passants, beaucoup de passants, et puis ce quelque chose à faire
Ce fil qu'on ne lâche pas, dont on se souvient au moment de l'oublier.
Une sorte d'urgence, plus ou moins canalisée
C'est elle qui fait descendre sous la fine couche de la surface.
Ah s'embarquer pour un beau, étonnant voyage avec les biscuits du rêve
RépondreSupprimervers une contrée inconnue avec pour gouvernail une sorte d'intuition diffuse, c'est ce que m'inspire ce poème très suggestif...
... beau voyage !
SupprimerBonus en forme de citation, car ce poème "très ouvert" est si inspirant :
RépondreSupprimer(...) le ruissellement, que rien au dehors ne permet de déceler, du monologue intérieur, le foisonnement infini de la vie psychologique
et les vastes régions encore à peine défrichées de l'inconscient.
Nathalie Sarraute, l'Ère du soupçon,1956.
:) merci
SupprimerOui, l'urgence agit !
RépondreSupprimer