Rêve
en couleur, une catastrophe imminente, des bombes atomiques devraient
exploser. Je ne suis pas inquiète, raisonnant
la chose, et je pense acceptation.
Nous,
il y a des enfants, peut être un homme, nous sommes dans une
grande pièce largement ouverte sur l’extérieur, c’est ici à la
Réunion et il fait très beau.
Le
drame est programmé, nous savons que cela va arriver. Il y a ce
moment où le ciel se voile de nuages de fumée qui fait la lumière
orangée.
Cela
fait un déclic en moi, je décide et je ferme les fenêtres.
Le
ciel se charge de plus en plus, des engins aussi dans ce ciel, je ne
sais plus, plein d’objets, et puis comme une énorme méduse, aux
couleurs si vives qui flotte dans le ciel au dessus de l'océan.
Là,
je suis enthousiaste, soulagée, et je crie : « Ils
nous viennent en aide ! » Pour moi, ce sont des extra
terrestres qui viennent mettre de l’ordre dans nos vilaines
affaires, il semble que je sois la seule à le croire.
La
vision est vraiment très belle, des couleurs lumineuses,
cristallines, tout bruisse...
Je
perds un peu le fil… il s’est passé quelque chose, nous sommes
restés enfermés comme pendant les cyclones, et puis je suis dehors,
je gravis une colline, nous allons pouvoir savoir.
Des
personnes dans une salle, une femme sur une estrade, c’est elle qui
apporte les nouvelles.
Elle
dit que contrairement a ce qui avait été prédit, l’île a été
épargnée, elle parle d’ici…
Je
l’interrompe : « Et là-bas ? Et en
France (ça, je le dis dans le rêve parce que je pense
que, "là-bas", ne sera pas compris, qu’ils ne se sentiront pas
concernés) » Elle ne répond pas, fait celle qui n’a pas
entendu la question, je la connais la réponse, mais je veux qu’elle
le dise, je veux l’entendre de sa bouche !
Elle
ne dira rien, des hommes arrivent, elle est soulagée, elle ne
supporte pas la pression que je mets sur elle.
Alors
je pars, je redescends le chemin, et je pleure, je pleure.
Je
ne suis pas seule, avec moi, un enfant, je ne sais pas garçon ou fille,
ou les deux à la fois. Cet enfant n’aime pas que je pleure, il me
dit qu’il préfère encore marcher et il me montre la colline où
il y a des gens.
Alors
je ne pleure plus.