Ces
gens-là…
Comme
ils traitent la nature, comme ils sont à l’intérieur.
La
relation de l’homme à l’animal, est un livre ouvert, où tout se
montre à voir.
Obliger
de passer par la route, les chemins sont inondés par les radiers.
Les chiens sont excités par ce changement d’habitude.
Près
de la rivière, un cri plaintif…
Un
peu plus loin, au bout d’un terrain en friche, une maison. Un
chiot, semble en équilibre, de l’autre côté d’une clôture
rudimentaire.
Il
appelle.
Prévenir
ces gens, n’entendent t’ils pas ?
Faire
le tour, personne.
Retourner
… Le petit a chuté, je ne vois pas exactement ce qui se passe,
mais il est en danger.
Attacher
les compagnons…
Il
est entrain de s’étrangler, au bout d’un fil à linge…
Il
y a là tout près, une chienne attachée à une chaîne, sur le
terrain vague qui me regarde approcher. Un husky, « œil
bleu-œil marron ». D’autres chiots dans la courette qui
jouxte la maison.
Hésitation
un court instant, avec des points d’interrogation sur la réaction
de la mère, et déjà j’ai le chiot dans mes bras.
La
corde lui serre tellement le cou, impossible de la faire passer
par-dessus la tête, et ils ont fait tant de nœuds !
D’une
main, c’est difficile…
Derrière
la clôture, deux autres, l’un deux est également empêtré,
coincé, gémissant.
J’appelle,
que l’on vienne m’aider… j’appelle fort…
Dans ce village
ils sont tous sourds dès qu’il se passe quelque chose.
Celui
que j’interpelle, qui passe là-bas sur la route, poursuit son
chemin.
...
RépondreSupprimerTu peux compter sur moi, je n'ai pas lâcher le bout ! La chienne m'a laissée approcher, elle était si douce, elle a compris, j'ai pu libérer le petit en danger. Plus tard, je suis revenue frapper à cette porte, dire ce que j'avais vu, ce que j'avais fait ...
SupprimerLa misère humaine est si grande ! et ce n'est pas le manque d'argent !
Un gouffre en l'homme qui ne parvient pas à s'éveiller !
Voilà des mots à l'arrachée !