Elle
est assise sur un tabouret, dans la petite cour, devant la maison.
Elle vient de perdre sa voisine, son amie, peut être sa sœur. Je
le sais pour être passée en voiture, il y a deux jours. Impossible
de doubler, la chaussée est si étroite, un fourgon bloquait le
passage. L’un des hommes du village s’est empressé de venir me
dire, qu’ici, une dame est morte.
Le chapeau en paille chouchou
Orné d’un ruban bleu
Enfoncé profond jusqu’aux yeux
Les mains croisées sur ses genoux
Le corps prostré
Elle répond à mon salut
Un léger sourire.
C’est la petite fille qui est là
Assise sur son tabouret
Et qui pleure silencieuse
Le départ d’un être aimé
Qu’on connaissait depuis toujours
Qui ne sera plus là
Chaque jour.
Plus loin, plus loin encore
La ligne d’horizon
Petite fille écoute…
Mais elle n’entend pas
Pas encore
Le jour s’approche
Dans ce monde agissant.
Dean Mitchell
Se libérer du connu de Jiddu Krishnamurti
RépondreSupprimer"La mort est extraordinairement semblable à la vie lorsque nous savons vivre.On ne peut vivre sans en même temps, mourir. On ne peut pas vivre sans en même temps mourir psychologiquement toutes les minutes. Ce n'est pas un paradoxe intellectuel, je dis bien pour vivre complètement , totalement chaque journée en tant qu'elle présente une beauté toute neuve, on doit mourir à tout ce qu'était la journée d'hier, sans quoi on vit mécaniquement et l'on ne peut savoir ce qu'est l'amour , ce qu'est la liberté."
La parole si puissante de Krishnamurti !
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