Le
soir en rentrant de la ballade
Il y avait ce petit chat dans la
cour
Aussitôt sur les talons
Sur le bureau elle s’est
installée
C’est une fille
Entre ses petites pattes
Elle
prend mon visage
Ce geste…
Nul besoin de ramener le
souvenir
Ce geste porte tout en lui.
Les
maîtresses de la maison
N’aiment pas, elles s’absentent
Et
puis, c’est la nuit
Elles vont chasser.
Dormir…
Un
vacarme dans la cuisine
Que se passe-t-il ?
Un chien !
Il grogne alors que j’entre dans la pièce
« Allons
bonhomme ! »
Nous nous regardons…
Mon dieu, un
pauvre chien
Tout maigre, dépoilé
Autour de son cou une
cicatrice
Celle d’une ficelle au bout de laquelle
Il aura été
attaché !
Ils font ça ici, je crois que c’est
exprès !
Près de la porte ouverte, celle par laquelle il
est entré
Il pourrait s’enfuir, ne le fait pas, il me regarde.
Je
lui donne à manger
La petite chatte sur les talons
Elle
piaille encore et encore
Me retourne, plus de chien
Ah il
sera parti !
Je le retrouve dans la pièce borgne
Celle
qui est au milieu de la maison
Couché en boule, près du
matelas
« Dors mon gars, dors, on verra ça demain ! »
Bien
décidée, à le garder.
Au
matin, il a disparu
Je ne l’ai pas revu
Il est passé
Il
savait ce qu’il voulait
Il l’a pris
Et a poursuivi son
chemin
Bonne route à toi
Petit chien.
Comme si ce chien était venu voir si la petite chatte avait trouvé une bonne maison...
RépondreSupprimer:) la coïncidence est troublante, c'est vrai !
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