Le
soir en rentrant de la ballade
Il y avait ce petit chat dans la
cour
Aussitôt sur les talons
Sur le bureau elle s’est
installée
C’est une fille
Entre ses petites pattes
Elle
prend mon visage
Ce geste…
Nul besoin de ramener le
souvenir
Ce geste porte tout en lui.
Les
maîtresses de la maison
N’aiment pas, elles s’absentent
Et
puis, c’est la nuit
Elles vont chasser.
Dormir…
Un
vacarme dans la cuisine
Que se passe-t-il ?
Un chien !
Il grogne alors que j’entre dans la pièce
« Allons
bonhomme ! »
Nous nous regardons…
Mon dieu, un
pauvre chien
Tout maigre, dépoilé
Autour de son cou une
cicatrice
Celle d’une ficelle au bout de laquelle
Il aura été
attaché !
Ils font ça ici, je crois que c’est
exprès !
Près de la porte ouverte, celle par laquelle il
est entré
Il pourrait s’enfuir, ne le fait pas, il me regarde.
Je
lui donne à manger
La petite chatte sur les talons
Elle
piaille encore et encore
Me retourne, plus de chien
Ah il
sera parti !
Je le retrouve dans la pièce borgne
Celle
qui est au milieu de la maison
Couché en boule, près du
matelas
« Dors mon gars, dors, on verra ça demain ! »
Bien
décidée, à le garder.
Au
matin, il a disparu
Je ne l’ai pas revu
Il est passé
Il
savait ce qu’il voulait
Il l’a pris
Et a poursuivi son
chemin
Bonne route à toi
Petit chien.
Quichottine : Ils sont fidèles, c'est certain, mais je ne suis pas certaine qu'on soit fidèle par logique...
-
Bien sûr que si, c'est une question de logique la fidélité.
C'est
beau la logique, c'est un trait dans un ciel d'azur
C'est le bras,
la flèche, et la cible, unis dans le même instant
C'est
l'évidence, tout simplement.
Merci Quichottine, échange ici
Trait dans le ciel d’azur
Que se passe-t-il
Que te voilà au rendez-vous
Des fils tendus ?
Quatre vous êtes
Au-dessus de nos têtes
Les enfants criant, tirant
Gesticulant pour vous toucher
Rien ne les calme.
« Oiseaux de malheur !!!! »
Hurlent-ils.
De vos passages répétés
Au-dessus de la cour
Si bas
Vous voici prisonniers
Des cocotiers du verger.
Posé, te voilà albatros
Échoué sur le pont
Et tous crient
« Oiseaux de malheur
Mauvais présage !!!! »
Bien sûr que Non !
Les pailles en queue pas plus qu'aucun animal
Ne sont mauvais présages
Il est vrai que rarement on les voit voler dans les hauts
Ce fait aura suffit à perturber les esprits
Les perturber et les marquer
Et les enfants éduqués avec les peurs.
Depuis plusieurs années, le Paille-en-queue est confronté à la modification de ses sites de nidification. Afin de sécuriser les routes côtières, des filets de protection métalliques ont été posé sur les falaises de bord de mer dans lesquelles il nichait auparavant. L’espèce s’installe désormais dans les sites d’escalade, créant ainsi une cohabitation délicate avec les grimpeurs. Pour prévenir les conflits d’usage, la Société d’Etudes Ornithologiques de la Réunion (SEOR) s’est rapproché du Comité régional d’escalade de la Fédération Française de la Montagne et de l'Escalade (FFME), afin de développer des sites susceptibles d’accueillir le Paille-en-queue.
Les poules reconnaissent le moteur
Du 4x4 de celui qui les tient enfermées
Entre 4 tôles et qui vient les nourrir.
Elles l'attendent, elles gloussent de plaisir
Contentes, contentes, les poules
Et lui de penser : elles m'aiment.
Pauvres poules les voilà réduites
A la plus simple expression
Du ventre vide, du ventre plein.
L'histoire de ce mouton enfui d'un élevage et que l'on a retrouvé, enfermé dans un carcan de laine, qu'encore un peu et il en mourait.
Je me suis posée la question : dans la nature aucun animal n'a besoin de l'homme pour sa survie, que se passe-t-il avec la laine des moutons ?
Réponse : dans la nature, à la fin de l'hiver, les animaux perdent leur laine.
Alors ????
Sélection, sélection, sélection, intervention humaine pour plus de rentabilité, pour la viande, pour le lait, pour la laine !
L'homme rend servile, dépendant, incapable d'autonomie, tout ce qu'il touche !
Pourquoi ?
Main mise, pouvoir, s’asseoir sur, le dos de l'autre comme sur un trône
Jouissance de l'acte de prendre à l'autre ce qu'on pense qui nous manque
Tout, tout vouloir, absolument tout !
Ils ont fait ce mouton à leur image, comme leur dieu !
-Comment peut-on les tuer ? #animaux
C'est un crime, un crime contre l'humanité
Parce qu'au final c'est l'humanité qui se condamne
A ne jamais exister.
Andrei Zamiatin
Le crabe a placé des coraux sur son corps pour le camouflage