jeudi 22 septembre 2022

Esprit lumineux

 

La mort ne sépare rien
La mort révèle le vrai visage
La nature profonde.

Non pas néant
Mais vacuité.




4 commentaires:

  1. Mourir à tout ce que l’on connaît - non pas à une forme particulière de connaissance mais à tout le connu - c’est cela la mort. Inviter le futur - la mort - à assumer tout l’aujourd’hui, c’est la mort totale ; alors il n’y a plus de fossé entre vie et mort. Alors mourir c’est vivre et vivre c’est mourir.

    Cela, apparemment, est ce que personne n’a envie de faire. Et pourtant l’homme est toujours à la recherche du neuf, tenant toujours ce qui est vieux dans une main, l’autre main tâtonnant dans l’inconnu, en quête du neuf. Il en résulte le conflit inévitable d’une dualité - le moi et le non-moi, l’observateur et l’observé, le fait et ce qui devrait être.

    Ce tumulte cesse complètement avec la fin du connu. Cette fin est la mort. La mort n’est pas une idée, un symbole, mais une affreuse réalité à laquelle vous ne pouvez pas échapper en vous accrochant aux choses d’aujourd’hui, qui sont d’hier, ou en adorant le symbole de l’espoir.
    On doit mourir à la mort ; alors seulement naît l’innocence, alors seulement le neuf intemporel entre en existence. L’amour est toujours neuf et le souvenir de l’amour est la mort de l’amour.

    Krishnamurti
    https://www.krishnamurti-france.org/On-doit-mourir-a-la-mort-alors

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