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jeudi 29 août 2024

Mourir


Être là et l'instant suivant n'y être plus
N'est-ce pas étonnant ?

Et encore pouvoir y penser
Oui c'est vraiment étonnant.




vendredi 21 juin 2024

Naître et mourir


Ce soir, fin du premier cycle de 5 semaines
Si grande fatigue.

La petite Princesse est entrain de mourir
De tous les instants je l'accompagne.
Dans la nuit, elle est partie.





 

jeudi 25 avril 2024

Dans ce regard

 
Tu sais ces gens qui sont sur la fin certaine
Qui le savent, ne s'en débattent pas
Mais accompagnent le mouvement en eux
Ces gens-là, sont effrayants 

Tellement !




samedi 23 mars 2024

Ce vide en nous

 

C'est l'ego qui fait ça
Ne pas vouloir finir !
Cette peur est justifiée

Les maladies l'annoncent
Tout fout le camp !
Et si ce n'est du corps, c'est de l'esprit
Ils ne savent plus qui ils sont.

Donc l'ego a bien raison de craindre la mort
En elle tout se dissout de cette personnalité
De ce corps, de cet esprit, il ne reste rien.

Ce qui démontre bien que l'ego est une construction
Si ce n'est fallacieuse, transitoire, éphémère
Et dans la fin de cette illusion, une porte s ouvre
Qu'on le veuille ou non, l'inconnu se présente.



Sandro Botticelli

Masque mortuaire


Ils sont-là accrochés, secoués
Ils sont-là à pleurer au-dessus d'une dépouille
Mais !
Il n'y a plus rien dans cette chose inanimée
Enfin... la putréfaction
Opère déjà le retour à la matière première
Mais !
Il n'y a plus rien du Vivant qui habitait ce corps.

Alors, je vous le demande que faites-vous là ?

 

Andrea Mantegna

lundi 13 novembre 2023

De là-haut du ciel ...

 

Et les oiseaux prirent leur envol
Et de là-haut, de là-haut du ciel
Ils virent la grande vague de la terre
Qui soulève les montagnes.

Nous sommes libres d'être fraternel !




mardi 16 mai 2023

Rien ne nous appartient !

 


Quelle est cette détresse avec la mort, le départ de l'autre ?
Auto-apitoiement, "Moi sans toi" 
C'est moi qui pleure Toi
Qui a disparu de mon champ de vision rétréci.

On ne perd pas les gens !
Comme si l'autre nous appartenait
Comme si quoi que ce soit : nous appartenait
Ils vont libres, leur propre chemin qui n'est pas le tien.




vendredi 4 novembre 2022

A petit feu

 

J'ai essayé de leur dire
Ils ne m'entendaient pas
Inconvenante, j'étais.
 
Ainsi, ils ne sauront pas
La mort pour eux restera à tout jamais
Une ravisseuse, une faucheuse, une détrousseuse.



vendredi 28 octobre 2022

La leçon de la mort

 
Alors tu as décidé de partir
Le dernier souffle n'est pas le dernier moment
Au dernier souffle, ils ont entonné un chapelet
De "Je vous salue Marie"
Ils formaient une grappe accrochée à cette récitation
Quelle fut grande leur frayeur lorsque dans un râle
Tu as dit : « Regarde ! »

Les gouttes principielles fusionnaient en ton cœur
Quelle leçon magistrale !




jeudi 22 septembre 2022

Esprit lumineux

 

La mort ne sépare rien
La mort révèle le vrai visage
La nature profonde.

Non pas néant
Mais vacuité.




mercredi 27 juillet 2022

Mourir au connu

 

Une chose de remarquable
C'est la peur de mourir chez les gens croyants
Toujours je me suis dit : mais pourquoi ont-ils peur
Alors que leur dieu va les accueillir ?

Et finalement comprendre que c'est pour conjurer
Leur peur qu'ils croient
Et Voir l'impuissance des croyances pour régler
La question de la peur de mourir, de la peur de finir.

Quelque chose en eux sait qu'ils se racontent des histoires
Qu'en fait la mort c'est l'inconnu.


mardi 26 avril 2022

La roue du samsara

 

C'est la peur de la mort qui rend les hommes fous
Dans la folie ils oublient la peur de cette inconnue
Mais alors c'est de la folie qu'ils prennent peur...



jeudi 30 septembre 2021

La mort

 

Tu as été si peu mon père
Traces de souvenirs d'une enfance
Parmi tant d'autres
Ton visage tourné vers cette femme
A travers tous les temps
Je vous vois marcher
Elle dit que tu l'as abandonnée.

Je sais qu'il n'en est rien
Elle apprend encore : aimer.





jeudi 4 juin 2020

vendredi 28 février 2020

De cette vision...

Alors, elle se dit qu’elle n’avait pas assez veillé
Qu’un court instant elle s’était absentée
L’air était si doux
Elle avait plongé dans l’onde claire
Écouté les oiseaux
Laissé le soleil caresser la peau
Et sur le chemin du retour…
Un pressentiment, puissant, terrassant
De ceux qui apportent les images
Qu’on tient loin de soi
Et qui pourtant surgissent là

Elle le vit s’enfoncer dans les marées
Elle poussa un cri
Qu’il n’entendit pas
A terre elle tomba
Comme la vague
Qui claque la roche

Mais déjà elle était debout
Quoi qu’il puisse arriver
Quelques soient les apparences
Elle ne ferait pas, en sa tête
En son cœur
Le non sens, le sans réponse

Et ce n’est pas le vide
Qui répondait
Mais une présence si vaste
De si beaux paysages
Libres sauvages.

Sans voix elle était
Ne connaissant aucun son
Pour dire ce qu’elle voyait là.




Judith Clay

mardi 20 août 2019

Les sacrifices

L’autre mourir …
Tous ces sacrifices, d’animaux et d’humains !
N’a-t-on pas dit que la mort est une faucheuse ?
A ce monstre il faut donner de la chair fraîche 
Des vierges, de valeureux combattants
Ceux que l’on avait fait prisonniers.
 
Les sacrifices d’humain cela ne se pratique plus !
 
Ah oui ? Et ces guerres ?
Ces holocaustes
Ces peuples affamés, assoiffés ?
Et ces calomnies ?
Et cette violence qui tord les intestins ?
 
Dans le sillage de cette idée fausse : la mort est ennemie de la vie
Les cultes rendus aux ancêtres, les adorations, et les sacrifices. 
 
Le déni génère un haut niveau de superstition
Dans lequel toutes les atrocités fantasmées finissent par se réaliser. 


Déjà publié ici 


Internet

lundi 19 août 2019

Le baiser du papillon

Cette attitude si délicate
Vol de papillon
Toute l'intelligence du monde
Dans ce grain de sable.

Léger frôlement
Te voilà, souffle si léger
Raie de lumière
Te voilà !

Moi, je souris
Et c'est le grelot de ton rire.






jeudi 18 juillet 2019

D'un peu de terre...

La nuit a tourné les pages
Au commencement lentement
Plus vite, plus vite encore
Si vite que les pages s'envolaient.

Papillons dans un ciel vacuité
Papillons aux couleurs si vives
Des rires s'échappaient
En cascade pour la terre assoiffée
Les mots trop sérieux se consumaient
A l 'approche du zénith
Bientôt il ne resta rien.

La nuit seulement
Dans le chant des grillons
Un chien aboyant au loin
Sous la voûte étoilée
Une nuit et un jour s'étaient mariés
En moi. Ce moi ?

Chair vivante
Communicante
Résonnante.




Inez Correia Marques

jeudi 2 mai 2019

Je ne comprends pas pourquoi ils ont si peur de la mort...

Quand ils disent que Non, ils n'ont pas peur de la mort !
Ils sont juste entrain de refuser d'y penser
Elle est loin, loin là-bas
Et finalement se rassurer avec la mort de l'autre
Un peu plus vieux, un plus malade, un qu'a pas eu de chance.

Je ne comprends pas pourquoi ils ont si peur de la mort.

Ils ont engagé un combat à mort
Contre l'inconnu qu'ils ne peuvent pas connaître
Et qui leur suce les doigts de pieds toutes les nuits
Certains n'en dorment pas
D'autres en font des cauchemars.

Je ne comprends pas pourquoi ils ont si peur de la mort...

Naître et mourir, ce n'est pas un destin
Ni une fatalité, comme il est dit : pas de choix !
Non, ce n'est rien de tout cela
A pénétrer, sans effort, sans bruit, ce silence absolu
Au cœur de toutes choses
Lieu sans pitié, solitude toute entière, si belle.



Angel Boligan