jeudi 9 mai 2024

Et le chien...


Je poursuivais le chien, fugueur comme le précédent, et le Dick d’avant était mort pour avoir mangé dans les marais des boulettes empoisonnées.
Je ne voulais pas qu’il t’arrive même chose.

Tu avais profité de mon départ, pour te sauver
J’ai laissé choir le vélo, et je courrais derrière toi, criant, t'appelant.

Mais déjà tu étais au bout du chemin, comprendre que je ne pourrais jamais te rattraper.
Alors désespérée, tomber à genoux, face contre terre et pleurer, pleurer.

Et puis sentir, un souffle dans mon cou, une langue baveuse
Tu étais revenu, contre toute attente
Tu étais là au-dessus de moi.




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