dimanche 7 juillet 2024

Au commencement ...

 

Quand tout était harmonie, ce n'est pas qu'il n'y ait eu qu'une seule force, c'est que les deux forces étaient mariées, ni confondues, ni hiérarchisées, mariées. Il y avait donc l'amour et c'est liberté, il y avait donc respect et c'est responsabilité, ne pas attendre de l'autre et tout recevoir. Il en était ainsi.

Que s'est-il passé ? L'un s'est éloigné, non pas à la façon de l'être libre, qui dit : « Voilà je pars en voyage, à bientôt », non à la manière de ce qui rompt, divorce, abandonne, reproche. L'autre a blêmi, a gémi, s'est ratatiné, s'est senti coupable, puis la colère, tout jeter.
A feu, à sang, plus d'amour, plus de liberté, plus de respect, plus de responsabilité.
Nous en sommes là, je parle d'une manière générale, et aussi particulière, nous en sommes-là dans tellement de mécontentent des autres et de soi.

-- Allons ne soyons pas pessimistes, cela va s'arranger !
-- Non, les arrangements sont du passé. Tu vois je pense que ce n'est pas une fatalité, cette dissension répond à une intention plus profonde, le mariage des forces doit se faire en chacun. Ce n'est pas une histoire de couples, d'amis, de familles, de clans... C'est la question de l'individuation.
Parce que du même niveau, cela n'a encore jamais existé, pour le moment c'est chacun pour sa gueule.
 
 
 
 
Gustavo Ortiz
 
 

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