Être là dans cette
présence tendre à attendre que ta porte s’ouvre
Cela paraît insensé
cette attente, comme un entêtement sans nom
Mais comme il n’y a
rien d’autre à faire, le faire dans ce silence.
Écouter de tout son
être ton souffle profond qui parle d’un ailleurs
L’écouter comme on
écoute l’océan s’emplir, s’élever au ciel
Rugir sur les rochers
Attendre ce moment, où
il viendra caresser le sable blond
Le sable noir des
laves.
Écouter encore dans
le martèlement de la pluie lancinante
Dans le vent
impuissant à chasser les nuages
Qu’ils ne quittent
plus la petite plaine.
Écouter dans le cri
plaintif du chaton qui réclame son lait
Dans son ronronnement
d’aise blotti dans la main nourricière
Les yeux obstinément
fermés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de vos commentaires