Dans la vaste plaine
Un moulin
Le meunier a déserté
Plus de grain à
moudre
Les grandes ailes
bloquées.
Longtemps, je l’ai
entendu gémir
Toute sa carcasse en
souffrance
Et puis…
Un jour de tempête
Vint à passer dans la
nuit
Une ombre, au matin un
ami
A midi, une si grande
intimité
Le soir venu, toutes
les vieilles pierres
Chuchotaient
d’allégresse
Et ce n’est pas que
du grain
Fut à nouveau à
moudre
Temps révolu !
Chaque fibre de bois,
chaque molécule
Au cœur de la matière
Voilà, ce que le
moulin se mit à entendre
Et lorsque le vent
s’approchait encore
Tous les temps en même
temps.
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