Là, où il y avait la
révolte des incompréhensions
Tant l’esprit ne
peut supporter le "sans réponse"
Prêt à tous les
crimes, tous les mensonges
Toutes les soumissions
et les parjures
Pour ne pas voir ce
vide qu'il est à lui-même
Se fait un silence.
Je n’aurai pas
besoin d’être dans l’oubli de toi
Pour que cela soit
Je n’aurai pas besoin
d’être dans le refus de toi
Ni dans l’attente,
ni dans l’espérance.
Dans ce silence, je
les vois marcher depuis si longtemps
Paysages de sables, de
prairies fleuries
Steppes et immensités
glacées
Il y a toujours une
respiration, après…
Le vivant, vient
toujours répondre à l’appel
De l’enfant perdu et
triste
Il se manifeste en un
jeu de miroirs
Où dansent les
particules de lumières
Il sait quand il le
faut
Répondre à cet appel
Empruntant alors des
chemins incroyables
Et lui dire :
« Tu n’es pas seul, je suis là. »
Que nos capacités à
découvrir ces chemins
A leur donner une
explication rationnelle
Ne nous fasse ni
arrogant, ni blasé
Car en vérité
C’est encore lui qui
permet cela, nous disant :
« Le monde que
tu vois n’est autre que celui que tu produis, tu es cela. »
James Hart Dyke
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