C’est au centre de
son centre que le guerrier agit
Allant jusqu’au bout
de sa lassitude, il se donne à lui-même
Et, soudain, il se
dresse et dit : « Non ! ».
Alors quelque chose du
mensonge du monde
Se meure dans le
tranchant, en lui, en toi
Occasion unique de
laisser finir ce qui déjà n’est plus.
De toucher en soi les
limites
De lâcher l’espoir
cause de désespoir
De voir la peur
blottie dans ses propres entrailles.
Et si le cœur s’ouvre
encore, dans cette souffrance d’être
Sans s’alourdir au
flot de ses propres larmes,
C’est le ciel qui
respire.
Toutes
les feuilles lavées à grandes eaux
Murmurent
doucement dans les bleus
Dans les
gris de cette fin de journée,
Plus qu’un seul souffle.
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