Il
avait été dit :
"Quand
l'esprit se tait "
Mais
l'esprit n'est jamais silencieux
Le
vivant n'est jamais complètement silencieux
Ou
alors il faut entendre : sans bavardage récurrent
Sans
ce radotage en lien avec les rancœurs
Les
regrets, l'amertume
Sans
tous ces barrages qui retiennent l'énergie
Et
fait l'esprit fermé, arque-bouté, taiseux
Voir
haineux.
Donc
la formule est fausse et induit en erreur
Et
lorsqu'elle est entendu comme un dictat
Elle
génère le contraire du silence
Elle
produit du mécontentement, du ressentiment
Une
tension, un effort qui n'atteint jamais son but
Sauf
à produire de l'illusion, celle qui fait prendre
La
chape de béton qui étouffe peu à peu la sensibilité
Pour
un état de silence.
Le silence n’est pas seulement absence de bruit, écrit-il. Nous l’avons presque oublié. Les repères auditifs se sont dénaturés, affaiblis, désacralisés. La peur, voire l’effroi suscités par le silence se sont intensifiés. Dans le passé, les hommes d’Occident goûtaient la profondeur et les saveurs du silence (…). L’intimité des lieux, comme celle de la chambre et de ses objets, comme celle de la maison, était tissée de silence.
RépondreSupprimer« Histoire du Silence » d’Alain Corbin.
Le silence : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/la-revolution-sonore-le-silence-7566947
Merci Mala ...
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