Elle
me parlait d'une histoire d'amour qui avait mal fini, elle me disait
que son amour l'avait quittée.
Moi,
ça me fait doucement rigoler ces histoires d'amour qui soi-disant
finiraient mal, et pourtant ! tous ces cheveux sur ma tête
blanche comme neige attestent d'une peur qui mit bien longtemps à
prendre fin. Comme quoi il y a bien quelque chose qui demande à
finir. Le sentiment d'abandon pour des événements qu'on n'aura pas
compris, ça vous colle à la peau comme une sangsue, ça vous fait
tout petit et gémissant, et puis d'un coup brave affrontant les
tempêtes... enfin, c'est bien quand ça prend fin. Parce que c'est
souffrance et tant qu'il y a souffrance, il n'y a pas amour.
L'amour
est au-delà de la souffrance, parce que la souffrance est la
punition que l'homme arrogant s'impose. Le penseur en lui séparé
dit ce qui est juste, ce qui ne l'est pas, toujours un pas en-dehors
il juge, durement le plus souvent. L'homme qui voit, ne se sépare de
rien, la souffrance il la traverse et se laisse traverser, alors
AIMER.
