Ils
choisissent, vivre dans un monde de méfiances
De
suppositions, d’interprétations
C’est
bien la peur de l’autre, cet inconnu
Et
cet autre sera toujours soupçonnable
De
quelques mauvaises pensées, mauvaises intentions
Comme
un vieux compte qui ne voudrait pas se régler
Et
qui fait le vengeur masqué, il empêche toute résolution.
Leur
outil de prédilection est le ressenti-ment
Ils
n'écoutent pas, ils sont à l’affût derrière le rideau
« Mais
qu’est ce qu’il me veut celui-là ? »
Ils
finissent toujours par trouver une réponse
Parmi
toutes celles qui se sont présentées, ils retiennent la plus
négative.
Bien
sûr, ils ne feront rien pour vérifier la validité de leur version
Préférant
se terrer avec elle, s'enfermer avec sa propre souffrance
Et encore la confrontant à d’autres soupçonneux
Et
ça fait des disputes, des insultes, du mépris, toujours plus.
Que
les corps trouvent la détente, s’ouvrent un instant…
Voir,
c’est être sauvé.