Sur la diagonale

Oh doux chant de mon amour

Parce que l'observateur séparé de son objet

Le raisonneur au commande de sa capacité à analyser

Dicte le réel, t’enfuiras-tu là-bas où je ne suis pas ?

Non, tu es là bien vivant

Alors chacun à sa place

A sa juste place

Tous les temps en même temps.

Onde

En chaque geste posé

Chant des cellules

Vibration.

Tu es là

Où je suis.

Un autre niveau ...

On a aimé

Et puis on n'a plus aimé
C'est que l'on s'est trompé
Ou que l'on a été trompé !
 
Qu'à cela ne tienne
On peut encore, aimer, autre chose.
 
Voilà, comment les choses se passent
Désir/aversion
Est son nom.

C'est le niveau de l'illusion / désillusion

Niveau où le mental humain pense décider

Des directions de sa vie, de sa sécurité, de son destin

Et ça fait un bien curieux spectacle …

Et puis... La mort qui met fin au spectacle

Les survivants entrent en deuil

Femmes pleureuses

Rites mortuaires

Les cimetières

Les mémoires et leur commémoration

Le culte aux anciens

En un mot la peur.

Le chant vibratoire n'est pas de ce niveau-là.

Là-bas et c'est ici... Ici et c'est là-bas

Pour le penseur l'état de non-croyance est, vide existentiel qui s'ouvre à sa porte

Terrifiant.

On a donné des noms à cela, on en a même fait des courants philosophiques

Tel le nihilisme

Entrer dans cette habitude : la désespérance cyclique, la dépression plus ou moins profonde.

« Mais voyons, tu n'es pas cette entité séparée que tu crois être

Ta porte n'est pas ouverte, elle est fermée

En cet enfermement tous les dangers. »

Au loin, tu as bougé, je t'ai senti

Vibration...