Adapté ?

Le chant vibratoire ne peut s'adapter

A aucune commande sociale

Vivre, alors, est tellement différent

Libre, parfaitement libre

Car le corps peut se nourrir

De lumière

Et l'esprit alors disponible.

Si belle lumière

Se voir sur son lit de mort, ce n'est pas courant

On dit, au-dessus, être sorti du corps

C'est faux !

VOIR, acte de la conscience pure

Au cœur de la matière

Rien ne sort, et rien n'entre.

La grande bouffe

Donc, corps et esprit se trouvent harmonisés par la prise de nourriture solide et liquide, comme deux amis autour d'un bon repas qui se félicitent de la qualité des mets. 

D'ailleurs la nourriture scelle quasiment toutes les interactions sociales, apéros, repas partagés, les mariages, les enterrements, les communions, les petits rendez-vous, le dimanche en famille, etc, on fait ripaille.

C'est quelque chose !

Aussi, même dans la plus grande des solitudes, corps et esprit séparés s'invitent à faire une bonne bouffe.

Le lien au monde

Le lien au monde ce n'est pas une figure de style

Ni au bout de l'imaginaire dépressif

Ce qui fera ceux qui seront aptes à vivre

Et ceux qui ne le seront pas.

Le lien au monde ce n'est pas un fil

Projeté dans les paradis et autres nirvanas

C'est ici et maintenant

En ceux qui ne font pas que survivre.

Survivre, c'est juste refuser de mourir

Vendre son âme au diable qui a promis

Longue vie et sécurité

Dans des sociétés destructives.

Le lien au monde, c'est du corps

Ce corps qui se déploie à tous les niveaux

De la matière, intelligence créatrice.