Ce jour, j'ai beaucoup bercé l'enfant

Quand l'enfant pleure
Je le prends dans mes bras
Doucement je le berce.

Quand l'enfant a peur
Je le console, le rassure
Il est si petit.

Le voici qui court là-bas
Il m'entraîne dans sa folle farandole
Oh mon amour !

Koho Shoda 

L'enfant ... à naître

Sûrement que c'est mal exprimé

Mais cela parle de si profond

Que la raison ne peut connaître

Elle qui trie, qui classe, et finit toujours par juger

Comme si elle détenait le pouvoir absolu de dire

Le juste et le faux

Et ce faisant elle produit le beau et le laid

Pauvres petites créatures vous voici rejetées

Plongées dans les enfers de cette pseudo vérité.

Que vont-elles faire ?

Se trémousser, crier bien fort, pleurer ?

Femmes, soyez fortes !

Portez plus loin cet enfant en votre sein

Il vous faut encore le garder en vous

Laissez-le encore puiser à votre chair

Marchez, marchez, seules par devant

Et sur les pierres à la porte du désert

Lui donner naissance.

Déjà publié ici 

Omar Suri