J’ai
lu le titre : "l’humain doit primer", et déjà
le bruit du mensonge qui établit l’homme dans son
sentiment de supériorité.
A
coup d’émotions justifier la consécration humaine, contre tous,
contre la terre même.
Avec
la raison, diluer ce poison de la justification, surtout ne pas voir,
entendre ce qui se passe, ne pas s’interroger sur nos pratiques.
L’homme
qui refuse la mort tout en jouant avec elle, l’homme qui prétend
faire de la nature son terrain d’exploitation, de plaisirs.
L’homme
aveugle qui veut encore et encore ignorer où tout cela l’entraîne,
lui et ses descendants.
Guido Albi Marini, L'art aveuglément