– Alors
qu'est-ce qui est le plus définitif ? Le mot ou le silence ?
L'image ou le blanc ? La présence ou l'absence ?
– Mais
voyons, rien, absolument rien n'est définitif ! C'est l'idée
d'un commencement et d'une fin qui a introduit dans les canaux de
circulation cette angoisse, tenace, ayant le pouvoir de
s'auto-alimenter. Ni le mot, ni le silence, ne possède commencement
et fin. La mort est un passage.
Détends-toi,
c'est aussi simple que cela. Non, tu n'es pas obligé de retrouver
ensuite ce haut niveau d'anxiété, sauf bien-sûr si tu en décides
ainsi. C'est alors que cela t'est utile, le temps que cela est utile.
Nous
voici si légers... Suspension, l’apesanteur juste un fil, le temps
où cela est utile.