Il n'y a pas de faute originelle

 
Ce dégoût qu’on nous inculque
De notre personne
Ainsi renoncer à la simplicité.
 
Depuis le premier homme
Ce regard détourné
Qui a fait l’idée du laid
Alors qu’il suffit de regarder.
 
Et c’est bien dans le mariage
Du regard et de son objet
Le beau, le vrai
L’incommensurable joie.
 

Le temps brusquement a changé
Tant de jours sans pluie
Je l’entends
Elle arrive comme un galop
Rideau gris accroché aux flancs de la montagne
Ici, pas une goutte
Mais elle arrive
…
 
Violente, elle s’abat
Sur la presque nuit
Tout se fond.

K.Porter

Merci à vous...

Lepenseurdujour
Si il y avait une faute à l'origine de l'humanité, serait-ce l'humanité qui serait responsable de la faute?

Des Mots
"Responsable et non coupable "

kattelm
Un tel consentement. Une révolte minuscule ou avortée contre ce qui ronge et enfle comme un cancer de l'esprit.
"Au nom de l'Amour", tout le contraire de l'Amour.

Des Mots ; Oui, au  "nom de l'amour" comme au nom de dieu ! 
 

La punition ?

La punition... C'est bien ce que l'on nous raconte
La créature a fauté, le créateur l'a punie.

Le cadre? 
Un jardin, paisible, ou rien ne manque
Mais il doit pourtant bien y manquer quelque chose puisqu'il y a un interdit.

Cela ressemble curieusement au discours de nos hommes de gouvernement

Qui voudraient nous faire croire que … 

Ben oui, il faut marcher avec eux et non contre eux

Il ne faut pas réfléchir par soi-même, pas la peine, nous en sommes bien incapables

Chacun son travail, enfin c'est ce qu'ils disent

Et en même temps les menaces, les représailles, et les mensonges !

Tout aurait-il commencer ainsi ?

Qui sont ces seigneurs, ces maîtres

Qui prétendent diriger les hommes en corps et en esprits ? 

Qui sont-ils ceux qui n'hésitent ni à mentir, ni à manipuler, ni à violenter, ni à tuer ? Pour quel bénéfice, dans quel but ?

Voilà bien ce que l'on veut nous faire croire que l'on ne serait pas concerné

Et à celui qui se sentirait "pas concerné", on susurre que si, il l'est. 

Déjà ici 

De la faute originelle

 

Ils ne savent pas, c'est ce qu'ils disent

Ils ne savent pas et les voilà qui pleurent

Angoissés, incohérents

Dans les griffes du démon de l'inquiétude. 

Mais qu'est-ce que c'est ? 

De quoi donc avez-vous peur ainsi ?

Si réellement vous ne savez pas.... pas de quoi pleurer les gars !!!

Le doute qui serait soit disant une qualité infiniment humaine

Comme une préservation contre un trop plein d'arrogance

Excès de zèle, ça en dit long, si long

Depuis tellement de temps en répétition

D'une condition humaine qui serait vouée à l'expiation d'une faute

D'un péché, d'une chose vraiment affreuse

Et sous l'influence de ce pardon qui ne s'accorde jamais

Des choses vraiment affreuses !

Debout mes frères !

Debout ma sœur !

Déjà ici