Que j'ouvre la mienne

Le monde n'est pas fondamentalement déterministe, déterminé

La physique en a rêvé, triomphe de la raison et aussitôt son échec

Alors... les fleurs de la quantique

Ces fleurs jetées au vent

Le hasard pur qui n'est que pour la rupture

Avec la classique causalité

L'aléatoire état

L’improbabilité choisissable

Et si cette boîte que tu dis vide était pleine ?

Déjà ici

C'est toi ou c'est moi !

Tout est là,

Entre « ce qui est » et « ce qui n'est pas »

Mais la raison ne peut qu'une assertion à la fois

« Je suis là » ou « je n'y suis pas ».

La raison ne cesse de trancher, de juger

Ignorant que la science même remet en cause

En la physique quantique cette dualité exclusive

C'est toi ou c'est moi !

Michelle Jader

Partition divine

On pourrait penser que le monde que l'on dit « infiniment petit », est une division.

Diviser toujours plus, toujours plus, disséquer.

Ou bien grossir encore et encore avec les appareils qui plongent au cœur de la matière.

Le monde quantique ne participe, ni d'une division, ni d'un grossissement. Il n'est pas à côté, ni dedans ni dehors, il vibre, partout il vibre, insaisissable. Il n'est pas petit... il n'est pas grand non plus.

Tout le monde dit : « Le cœur !!!! Voir avec le cœur, entendre avec le cœur, etc ». Ces gens-là ne savent ce qu'ils disent, le cœur, qui est au cœur de la matière, est l'univers quantique, complexe et simple, où réside tous les possibles. 

Les superpositions quantiques

– Quand la science proposait une représentation où il n'y avait que la matière et la mort...

– Mais tu sais, c'est encore d'actualité ! Y compris et peut-être surtout chez les croyants en religion. Ils sont tellement désespérés, c'est cela la croyance, une forme perverse de la désespérance, le déni.

– Oui, mais enfin, la physique quantique est une proposition qui s'ouvre sur une infinité de portes.