Cela
a été dit,
«
Tout ce qui se lie, se délie sauf si une intention profonde… »
On
aura cru qu’il était de notre devoir
De
vouloir si fort que cela ne se délie pas
Nous
aurons oublié que l’intention du monde
N’est
pas de notre volonté.
Mais
alors quoi ?
Pourquoi
tout ce remue ménage ?
S’accorder
à ce mouvement profond
Surfer
la vague
C’est
trouver cet espace de paix, joie tranquille
Si
je vois l’évidence, je ne me bats plus contre elle
Sans
choix
Dans
ce lâcher prise, sensualité illimitée
Le
monde est jouissance par-delà le mur
Des
convenances.
Mais
alors quoi ?
Pourquoi
tout ce remue ménage ?
Brusquement…
ce n’est pas un nuage gris
C’est
le visage d’un enfant qui pleure
C’est
tout son corps qui trésaille
De
l’horreur
Et
son regard vide, posé sur un monde
Hagard
de ses incohérences
La
jouissance se fait douleur
Les
incompréhensions prenant corps
Les
mots jetés à la figure
L’arrogance
révélée
La
beauté jetée en pâture.
Feuille
au vent Voit
Conscience
Discernement
Tout
n’est pas à sa juste place !
Les
hommes ont dressés des barrages
Sur
le fleuve du vivant
Les
hommes ont mis le feu aux savanes
Les
hommes ont détruit l’âme de la forêt
Les
hommes se battent pour des idées
Les
hommes piétinent les fleurs sauvages
Je
ne peux pas aimer ce désastre
Je
ne peux pas me laisser convaincre
Alors
…
Aimer
ne se suffit pas
S’il
ne se marie à la lucidité
L’intelligence
ne se suffit pas
Si
elle n’épouse l’amour
Lorsque
ces deux bras se touchent
Et
s’enlacent
Le
miracle de la vie
Union
sacrée en soi
«
Tout ce qui se lie, se délie, sauf si une intention profonde… »