Les gens du voyage ont été partout
On peut le dire ainsi...
Partout et jamais ils n'ont posé de clôture
Ni dit des frontières de là à ici.
Les gens du voyage ont été partout
On peut le dire ainsi...
Partout et jamais ils n'ont posé de clôture
Ni dit des frontières de là à ici.
Elle avait quitté les vastes plaines
Où l’homme avait construit les cités
Depuis des jours, elle gravissait la montagne
Routes, chemins, en lassés
Des jours, des mois, des années, des vies
A suivre ce tracé, larges virages
A droite, à gauche,
Dans la fatigue du nez collé aux pas
Dans la découverte de si beaux paysages
Tous les temps se succédant, froid, chaleur
La soif, et puis mouillée jusqu’aux os
Et puis surgissant de nulle part
L’arrêt commandé par le corps
Et autre chose, invisible présence
Points de vue embrassant toute la vallée
Grottes profondes et fraîches
Ruines tapies, sous-bois herbeux
Retrouver dans l’instant
Le goût de l’éternité
Et chaque soir, ce repos accordé
Moments de joies paisibles offerts.