Le ciel bleu un instant et les nuages courent
Et la pluie se déverse
Et le vent fourrage dans les filaos
Les bambous se plient à toucher le sol
Ils en garderont la courbure
Celle qui sied tant aux femmes
Souples comme des lianes.
L’océan se gonfle en des vagues
Armada rugissant, montagnes d’eau
Et puis, tout se calme
La plage jonchée de corail
Sable bientôt blond comme les blés
Et les cheveux de Yaya.
La montagne, vibration
Les fibres du corps tout entier
Et la lumière pour pinceau
Dessine dans les creux
Des pays changeant, mystérieux
Où court légère brise
Dans les moiteurs…
Respiration.
Merci