Dans la nuit, la vraie nuit sans les lumières artificielles
La foudre, le tonnerre, les éclairs
Longtemps j'ai regardé
A la fenêtre grand ouverte.
Cette obscurité si vibrante
Et qui dans cet orage sec
Respirait un parfum acre
S'illuminait en des lueurs.
Puis la pluie s'est invitée
Et l'orage a quitté
Le ciel n'arrête plus de pleurer
Il pleure pour tous ces animaux enfermés.
Sur le cœur insensible des hommes
Qui les tiennent en cette condition de souffrance
Sans espoir, sans lumière, sans amour.