Du chant du monde

 

Il y a maintenant plus de 8 jours qu'il pleut, nuits et jours...

Et ce matin, en ce ciel incertain, le soleil !

Suis partie à l'épicerie, le sac au dos, par la sente qui monte

Et les grandes herbes qui grimpent sur son dos

J'ai ramassé des goyaves et des goyaviers

Les grosses goyaves jaunes au sol éclatées

Et les petits goyaviers rouges

Je vais faire une bonne confiture.

 

Toutes les fenêtres ouvertes, la musique circule

Chaque interstice, purifie l'air

Les chats sont partis en ballade

Le piton rouge est leur domaine.

 

Merci Mémoire Du Silence
Il y a de ces instants hors de tout et si présents en nous au monde ...
oui ... ils sont ce chant. 

Miche
Merci, à vous lire "voix d'eau"

 

 

Zhang Hongtu  

Du-Chemin

 

Je les écoute se chanter

Juste les écouter

Les yeux fermés

Je les écoute.

 

 

Merci Mala 

 

Mala : Écouter, c'est s'enchanter 

 

Miche : Oui, chère Mala !  

 

 

 

Odilon Redon

 

 

Le ressac de la vie

Parce que l'amour conjugué avec, toujours
Ne se peut sans les adieux
Écouter aussi l'absence
Dans la déchirure
Et ne pas sombrer
Parce qu'aimer, c'est vivre
Et que vivre c'est naître et mourir
Encore et encore.

Frédéric Lamy

"Structure du vide"

 
"Structure du vide" ... c'est dans mon corps que je perçois cela
Quand la vibration s'élève en ondes colorées
Le vide Est, caisse de résonance, peau tendue par la pensée
En même temps qu'il n'est pas.

C'est encore ce double mouvement expansion/concentration
Ou double nature particule et onde...

Enfin rien qui ne puisse satisfaire la raison
Qui veut des Vérités a dicté ainsi : ceci  est Vrai, ceci est Faux.

Du chant des cellules

 

Les cellules, se sont-elles qui vibrent ainsi

Racontent des histoires d'étreintes

De pénétration, d'accueil, de partage

Division et multiplication qui se marient.

Déjà ici 

Et des pas s'enfuient dans la nuit...

 

Comme la musique d'un film
Tantôt mélodramatique, romantique
Légère et court vêtu !

Comme la musique d'un film
Et des pas qui s'enfuient dans la nuit...

Modulation

 

Le corps tout entier
Est mantra
La conscience de cela
Dans la voix.

Déjà ici

Le battement d'ailes du papillon

 

Sentir en sa chair
Le battement d'ailes
Du papillon.
 
Est-ce vraiment, ma, chair ?

Onde

 

En chaque geste posé

Chant des cellules

Vibration.

Tu es là

Où je suis.

Déjà publié ici

Lana Galina

Le corps musicien

 
Onomatopées corpusculaires

Quand l’air glougloute au fond de la gorge
Quand la langue claque le bord des lèvres
Que la bouche s’arrondit
Des bulles.

Quand le souffle expire
Que l’onde traverse
Explosion
Des milliers de gouttelettes irisées.
 
Les pieds, des ailes
Appui, relâcher, c’est s’envoler
Jusqu'au bout des doigts.

Morgane Parvati Ward