Pas
de peur sans les peureux
Ces
faibles, ces indécis
Qui
produisent cette émotion
Avec
leurs glandes malades
Leurs
habitudes, leurs attachements
Qui
à force deviennent des réalités
Invisibles
puisque forces psychiques
Mais
oh combien actives.
Il
n'y a qu'une façon de franchir cette frontière
De la peur, c'est
de l'affronter
Non
pas la combattre, mais se mettre juste en face
La
regarder, l'entendre, la sentir
Dans
une attention sans faille, mais sans tension.
Alors
la nuit vibrante, dans sa lumière noire
Marcher
en elle, tranquille
Ouverture
à l'inconnu
Aucun
danger ne peut atteindre-là.