Sublimé,
le désir de posséder se fait
Passion
La
passion libre du désir de posséder
Est
ce feu sans résidu, sans fumée.
Chaque
mouvement aussi ténu soit-il
S'accomplit
dans l'instant.
L'être tout entier
Sans
tension, sans tremblement
Tout
à sa juste place.
Les distances s'effacent
Les
mots ne cherchent plus à réparer la méprise
A
faire un chemin d'ici à là-bas
A
dire de là-bas à ici
Ils
exultent la beauté du vivant
Tout
est là.
L'air frais du petit matin pénètre la pièce
Cela
se rencontre en notes fleuries
De
parfums qui viennent de si loin
Ils
ont voyagé sur des courants
Océans,
déserts, montagnes, vallées...
Nul besoin d'en rajouter
Il
n'y a pas assez de mots pour dire simplement
Le
mystère qui se révèle en flux, effluves
C'est
jouissance.
Kim Chong-hak