De ce chant...

C’est dans mon corps

Au plus profond de ma chair
Que je trouve ce qui est libre en toi…

Devushka Kamni

Incomplet, complétude

Un monde qui jusque-là était en retrait

Et cela faisait nostalgie, manque, recherche, appel

Et l'appel fut entendu

Et tu es venu

Et ce monde n'est plus en retrait

Il Est où je suis.

Souveraine en toi, ma fille

Comme quand elle était petite...

Elle m'a fait une grosse colère

Elle voulait, je ne voulais pas

Elle menace, chantage

Ça marchait si bien !

Comme disait l'autre :

« Toi, si tu étais poisson... »

Celui-ci aussi convaincu qu'il pourrait me mener par le bout du nez.

Ben voilà, qu'en moi, cela ne bouge pas

Envolée la peur de ne pas assez donner

Qu'ils puissent manquer à cause de moi

Vouloir réparer une faute

Quelle faute ?

Ben oui, il n'y a pas de faute.

Souveraine en toi, ma fille

C'est cela qui se partage.

 

Ce mouvement en toi

L'esprit qui ne peut appréhender

Que le temps linéaire, d'ici à là-bas

En désespoir de cause imagine 

Le temps cyclique

Éternel recommencement.

De ce réel qui ne cesse 

Dans le même mouvement

De se voiler et de se dévoiler

Il ignore tout.